Je m'attarde - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-18T09:08:17+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearLe Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Gillesurn:md5:1c25c1c06cb620aae9fee8a389bd8f282024-02-26T00:32:22+01:002024-02-26T11:19:24+01:00Gilles<p>Quelle influence je fais dans la course aux Césars ! ahah</p>
<p>En SF, je découvre les « animaliens » dans la bande-dessinée <ins>Vega</ins> de <strong>Lehman</strong> et <strong>Legendre</strong> (2022). Le dessin me fait penser à de la rotoscopie (façon Scanner Darkly le film) appliquée à la BD, comme si les personnages étaient numérisés puis enluminées à partir de photos réelles. La bd ratisse (ou réunie, selon les points de vue) les thématiques : modifications génétiques, station spatiale, physique-quantique, téléportation, extinction du vivant, clonage, virtualisation, antispecisme, etecetera.</p>
<p><a href="https://www.je-mattarde.com/public/GILLES/LIVRES/Vega-lehman-legendre.JPG" rel="ugc nofollow"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/GILLES/LIVRES/.Vega-lehman-legendre_s.jpg" alt="" /></a> <img src="https://www.je-mattarde.com/public/GILLES/LIVRES/.Animalien-legendre_s.jpg" alt="" /></p>Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Nicolasurn:md5:d8e6abfbc4307933373283ba3263f2652024-02-25T09:45:13+01:002024-02-25T09:45:13+01:00Nicolas<blockquote><p>la critique du film était finalement plus le prétexte de cette petite recherche sur la thématique hybridation et métamorphose dans les mauvais genres.</p></blockquote>
<p>Ça donne une chouette critique hydride, avec un beau choix d'illustrations : merci !</p>Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Renaudurn:md5:caaa6bb264fe7b1815597ee2155284c72024-02-24T17:47:38+01:002024-02-24T17:48:50+01:00Renaud<p>Un billet très à propos en regard des prix que le film a obtenus hier soir aux Césars ! ;-)</p>Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Renaudurn:md5:2c671c40dda11254bc4380f362caa52f2024-02-21T23:20:31+01:002024-02-21T23:20:31+01:00Renaud<blockquote><p>J’ai une petite inclination pour la SF car les hommes-animaux ne surgissent pas spécialement de manière surnaturelle,</p></blockquote>
<p>Ah, moi aussi, je pencherais plutôt du côté SF. Je trouve que le fait qu'on ne soit pas sûr de où l'on se trouve est un des charmes du film.</p>
<blockquote><p>même si convoquer des monstres sacrés du cinéma sera perçu comme présomptueux, au mieux aventureux :)</p></blockquote>
<p>Je disais "rire" mais très gentiment, c'est juste qu'il cite des très grands auteurs reconnus pour leur génie artistique, c'est très audacieux hahaha. Je trouve ça aussi intéressant quand des artistes racontent d'où ils viennent.</p>Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Gillesurn:md5:0d0a6dad1d4e9f674707268c4e34276f2024-02-21T20:40:48+01:002024-02-21T21:20:18+01:00Gilles<p>Merci Renaud ! Et oui, la critique du film était finalement plus le prétexte de cette petite recherche sur la thématique hybridation et métamorphose dans les mauvais genres. D’ailleurs cela m’a donné des envies de lecture, à commencer par le livre <ins>Sous la peau</ins> de <strong>Michel Faber</strong>, en parcourant en diagonale <a href="https://www.depauw.edu/sfs/backissues/113/dillon.html" rel="ugc nofollow">cet essai</a> (<em>“It’s a Question of Words, Therefore”: Becoming-Animal in Michel Faber’s Under the Skin</em>) qui laisse entrevoir d’autres qualités que celles de l’adaptation ciné <span style="font-family: var(--sans-serif); font-size: var(--body-font-size);">par </span><strong style="font-family: var(--sans-serif);">Jonathan Glazer </strong>et avec <strong>Scarlett Johansson.</strong></p>
<p><blockquote><p>Mais alors, science-fiction ou bien fantastique ? ;-)</p>
</blockquote></p>
<p>Fantastique ou SF, c’est vrai que je n’ai pas réussi à statuer sur l’appartenance de ce Règne animal à l’une ou à l’autre des chapelles de l’imaginaire. J’ai une petite inclination pour la SF car les hommes-animaux ne surgissent pas spécialement de manière surnaturelle, le contexte suggère une pandémie mais il est vrai que jamais le récit ne s’attarde sur l’origine et les raisons de ces mutations. Tout aussi bien on pourrait le ranger en fantastique en opposant les mêmes raisons.<br />
J’ai été un peu agacé par la tournure vers un récit d’apprentissage, passé cette déception, j’ai passé un bon moment pour le spectacle que le film offre. </p>
<p><blockquote><p>j'ai un peu ri en voyant les références citées par le chef op à <strong>Lumet</strong>, <strong>Malick</strong>, et carrément <strong>Klimov</strong> (même si la photo est quand même vraiment pas mal il est vrai)</p>
</blockquote></p>
<p>Je reconnais que les références données par David Cailley ne me parlent pas hormis la mouche de Cronenberg qui tombe dans le thème des hybridations, je ne saurais pas juger de l’écart cinématographique qui le sépare aux autres. Je trouve intéressant qu’ils partagent leurs intentions ou leurs prétentions même si convoquer des monstres sacrés du cinéma sera perçu comme présomptueux, au mieux aventureux :)</p>Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023) - Renaudurn:md5:32e9866b3d68b253a2a064c84eb7ac4c2024-02-21T14:25:39+01:002024-02-21T14:25:39+01:00Renaud<p>Très beau papier, merci Gilles pour toutes ces passerelles entre des mondes aussi variés. J'ai sans doute moins aimé le film que toi (je suis d'accord sur le fait que <strong>Duris</strong> s'essaie à une registre différent mais j'ai encore une petite gêne) et j'ai un peu ri en voyant les références citées par le chef op à <strong>Lumet</strong>, <strong>Malick</strong>, et carrément <strong>Klimov</strong> (même si la photo est quand même vraiment pas mal il est vrai), mais c'est une expérimentation made in France qui m'inspire beaucoup de sympathie, avec une ambiance graphique assez prenante et la volonté de tenter quelque chose de différent.</p>
<p>Mais alors, science-fiction ou bien fantastique ? ;-)</p>Un temps pour vivre, un temps pour mourir (童年往事, Tóng nián wǎng shì), de Hou Hsiao-Hsien (1985) - Gillesurn:md5:85f6fa631e5ad7f6f680becb642806f62024-02-20T12:50:47+01:002024-02-20T12:50:47+01:00Gilles<p>Cela donne très envie comme tu en parles. Les titres de cette trilogie ne manquent pas de charme</p>