Je m'attarde - Mot-clé - Beat generation le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearCandy Mountain, de Robert Frank et Rudy Wurlitzer (1988)urn:md5:2da3337968cdb147c72f743154edf77e2016-05-29T00:55:00+02:002016-05-29T00:34:05+02:00RenaudCinémaBeat generationJoe StrummerRoad-tripRockTom Waits <p><img title="candy_mountain.jpg, mai 2016" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="candy_mountain.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.candy_mountain_m.jpg" /></p>
<div id="centrage"><p><span style="font-size: 18pt;"> <ins><strong>Joe Strummer est un gros con (dans ce film)<br /></strong></ins></span></p>
</div>
<p><ins>Candy Mountain</ins> est de ces films pour lesquels on peut éprouver une profonde sympathie sans pour autant être capable d'en expliciter les raisons de manière très intelligible. Un de ces coups de cœur personnels que l'on voudrait recommander à la planète entière dans un premier temps, avant de regagner les sphères de la lucidité (relative) et réaliser qu'il ne peut pas, presque par définition, plaire à tout le monde. De par l'absence d'enjeux narratifs forts et évidents de prime abord, beaucoup se sentiront abandonnés sur le bord du chemin.</p>
<p>S'il fallait sortir l'artillerie lourde, on pourrait facilement évoquer une lointaine parenté avec deux grands classiques de <strong>Wim Wenders</strong>, <ins>Alice dans les villes</ins> (1974, <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Alice-dans-les-villes-de-Wim-Wenders-1974">lire le billet</a>) et <ins>Au fil du temps</ins> (1976, au succès malheureusement plus relatif), pour leur appartenance commune au domaine du road trip et de l'errance. Un cheminement géographique, bien sûr, mais aussi intellectuel, personnel, dont les personnages interprétés par <strong>Rüdiger Vogler </strong>chez <strong>Wenders </strong>seraient les archétypes absolus. <strong>Wenders </strong>qui s'inspirait lui-même de la route comme motif essentiel de la culture américaine, la route de la Beat generation qui s'envisageait comme un maillon important, comme une finalité. La destination finale importe peu, c'est le chemin parcouru qui compte, et on rejoint ici la vision de <strong>Nicolas Bouvier </strong>(<a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/L-Usage-du-Monde-de-Nicolas-Bouvier-1963">Clément en parlait ici</a>) dans son récit de voyage <ins>L'Usage du monde</ins> : "<em>Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage mais bientôt c'est le voyage qui vous fait ou vous défait.</em>" Dans ce contexte-là, on n'est guère surpris d'apprendre que l'un des deux non-cinéastes (le premier est avant tout photographe, le second écrivain) de <ins>Candy Mountain</ins>, <strong>Robert Franck</strong>, était proche de <strong>Jack Kerouac </strong>et <strong>Allen Ginsberg</strong>.</p>
<div id="centrage"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.joe_m.jpg" alt="joe.jpg" title="joe.jpg, mai 2016" /> <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.tom_m.jpg" alt="002" title="002, mai 2016" /><br />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.leon_m.jpg" alt="leon.jpg" title="leon.jpg, mai 2016" /> <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.guitare_m.jpg" alt="guitare.jpg" title="guitare.jpg, mai 2016" /></div>
<p>Tout ça pour quoi ? Pour raconter l'histoire de Julius, un pauvre type attiré par l’appât du gain qui se lance à la recherche d'un certain Elmore Silk, luthier de renom, pour le convaincre de retourner dans l'industrie fort lucrative de la fabrication de guitares. Peu à peu, au fil des rencontres aussi loufoques qu'incongrues, à travers les États-Unis et le Canada, <em>au fil du temps</em>, l'imbécile apprend. Par lui-même, ou presque. Quelques séquences comiques, avec le running gag du changement de véhicule (malveillance, accident, hasard et autres malchances), et romantiques, lors de la rencontre émouvante avec <strong>Bulle Ogier</strong>, confèrent au film une saveur toute particulière, faite de sentiments bigarrés et de rencontres hautes en couleur. Un peu comme dans <ins>Trust me</ins> de <strong>Hal Hartley </strong>ou <ins>Taking Off</ins> de <strong>Miloš Forman</strong>, on ne sait jamais trop quel regard poser sur cette faune surprenante, insaisissable, et éprise de liberté.</p>
<p>Il y a aussi des passerelles à dresser avec l'univers cinématographique de <strong>Jim Jarmusch</strong>, que ce soit pour les aspects liés au road movie original (viennent à l'esprit <ins>Down By Law</ins> dans lequel figurait... <strong>Tom Waits</strong>, et <ins>Mystery Train</ins> dans lequel figurait... <strong>Joe Strummer</strong>) ou pour cette capacité à savoir bien s'entourer. On ne compte plus les artistes amis de <strong>Jarmusch </strong>qui apparaissent dans ses films. Ici, la liste est plutôt longue : <strong>Tom Waits</strong>, <strong>Joe Strummer</strong>, <strong>Dr. John</strong>, <strong>Leon Redbone</strong>, <strong>Arto Lindsay</strong>, et <strong>David Johansen</strong> (des New York Dolls). Mais s'ils apparaissent à l'écran, c'est de manière épisodique, et comme chez <strong>Jarmusch</strong>, ce n'est pas dans leurs habits de musiciens : c'est dans des rôles excentriques ou anecdotiques plutôt inattendus. La musique très discrète ne provient pas de cette belle brochette, mais on se l'invente assez naturellement. <strong>Joe Strummer</strong> en pote armé et violent, <strong>Tom Waits </strong>en riche propriétaire et en peignoir : on est bien loin de leurs images respectives. De nombreuses références, de nombreuses personnalités, de nombreux univers convoqués ici et qui s'entrechoquent pour mieux se mêler les uns aux autres. C'est cette liberté de création, aussi, qui en embêtera certains et en portera d'autres, une approche très particulière qui fera tout le sel ou toute l'amertume de cette sucrerie à destination de quelques uns.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/candy_mountain/.fin_m.jpg" alt="fin.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="fin.jpg, mai 2016" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Candy-Mountain-de-Robert-Frank-et-Rudy-Wurlitzer-1988#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/321Manuel de Communication-Guérilla, de Autonome a.f.r.i.k.a.-gruppe, Luther Blissett et Sonja Brünzels (2011)urn:md5:e4c2f5d9153906bcf879b16c06d762a12012-03-13T19:01:00+01:002012-03-26T12:12:42+02:00RenaudLectureActivismeBeat generationCritiqueEssaiMédiasSubversion <p><img title="Manuel de communication-guerilla, mar. 2012" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="manuel_de_communication_guerilla.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/LECTURE/manuel_de_communication_guerilla/.manuel_de_communication_guerilla_m.jpg" />
</p>
<p>Publié pour la première fois en 1997, traduit et adapté de l'allemand en 2011 par <strong>Olivier Cyran</strong> chez <em>Zones</em>, ce texte-manifeste est signé <span class="nom">« <strong>Autonome a.f.r.i.k.a.-gruppe</strong></span>, <span style="font-weight: bold;" class="prenom">Luther</span><span style="font-weight: bold;" class="nom"> Blissett</span>, <span style="font-weight: bold;" class="prenom">Sonja</span><span style="font-weight: bold;" class="nom"> Brünzels</span> ». Ces entités collectives, protéiformes et impénétrables sont les inspiratrices, entre autres, des mouvements <a title="http://www.antipub.org/" hreflang="fr" href="http://www.antipub.org/"><em>antipub</em></a>
et des canulars politiques à la
<a title="http://theyesmen.org/" hreflang="en" href="http://theyesmen.org/"><em>Yes Men</em></a>
. Maintes fois qualifiés dans la presse de « terroristes médiatiques » ou encore d' « agents de la guérilla sémiotique », cette bande de joyeux drilles et de gais lurons a toujours rejeté en bloc ces dénominations fallacieuses.</p>
<p>Dans la lignée des mouvements artistico-subversifs tels que le <em>Clandestine Insurgent Rebel Clown Army</em> (CIRCA) co-fondé par<strong> John Jordan</strong> <a name="Jordan_back" href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011#Jordan">(1)</a>, ce <ins>Manuel de Communication-Guérilla</ins>
est un vif concentré d'impertinence créatrice qui égayera n'importe quelle de vos journées les plus grises. Véritable petit guide théorique
et pratique d'intervention non conventionnelle, il détaille avec malice le b.a.-ba d'impostures réussies, de canulars lumineux et de
divers actes de résistance ludiques. Loin, très loin des principes de com' publicitaire et du bourrage de crâne institutionnalisé, ce livre dresse les
bases saines de l'activisme expérimental, exploite les méthodes de communication traditionnelles et propose tout un arsenal de tactiques d'agitation joyeuse et de sabotage du discours dominant.<br />
Mais l'accomplissement de ces tâches subversives – proches du devoir citoyen, vous en conviendrez – nécessite la maîtrise de concepts essentiels afin d'en optimiser et d'en diversifier l'impact. En d'autres termes, une meilleure connaissance des codes sociaux sous-jacents structurant notre société permet de mieux les détourner à notre avantage. Parmi ces notions, la « grammaire culturelle » tient une place de choix dans le présent manuel.</p>
<blockquote><p>« La notion de grammaire culturelle recouvre donc le système de règles qui structure les rapports sociaux. Elle désigne la totalité des codes esthétiques et comportementaux qui président au bon déroulement de la vie en société, ainsi que les innombrables rituels que celle-ci impose à tous les échelons. L’organisation spatiale et temporelle qui fonde le "vivre ensemble" fait partie elle aussi de la grammaire culturelle. »</p>
</blockquote>
<p>La communication-guérilla se définit ainsi comme une tentative visant à produire des effets subversifs par des interventions dans le processus de communication. Elle s'appuie principalement sur deux principes clés : la <em>distanciation</em> et la <em>suridentification</em>.<br />
Le principe de <em>distanciation </em>repose sur une représentation subtilement biaisée de la réalité habituelle, visant à mettre en lumière les aspects enfouis ou insolites d’une situation, à provoquer des lectures inhabituelles d’événements habituels ou à faire surgir des significations inattendues ou inespérées.<br />
La <em>suridentification </em>consiste en revanche à exprimer ouvertement les contenus de la réalité habituelle qui, bien que largement connus, n’en demeurent pas moins tabous. Elle épouse la logique des normes, des valeurs et des schémas dominants, mais en la poussant dans ses ultimes retranchements, là où ses conséquences ne sont pas (ou ne doivent pas être) énoncées publiquement.<br />
Alors que la distanciation introduit une distance, la suridentification l’abolit en supprimant l’auto-distanciation inscrite dans la structure du discours dominant.</p>
<p>
Jouer sur la falsification et la révélation / le démenti / l'aveu qui en résulte, polluer l'image de l'ennemi à l'aide de la stratégie du ver dans le fruit, voilà le genre de leçons dont on peut se délecter ici, sur fond d'impertinence revendiquée. Les exemples historiques sont légion, tous plus jouissifs les uns que les autres ; de <strong>William S. Burroughs</strong> <a name="Burroughs_back" href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011#Burroughs">(2)</a> le beatnik à <strong>Noël Godin</strong> l'entarteur, les sources d'inspirations ne manquent décidément pas !</p>
<div id="centrage"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/LECTURE/manuel_de_communication_guerilla/bhl.jpg" alt="bhl.jpg" title="BHL, l'entarté, mar. 2012" /> <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/LECTURE/manuel_de_communication_guerilla/godin.jpg" alt="godin.jpg" title="Noël Godin, l'entarteur, mar. 2012" /></div>
<p><em><ins>N.B.</ins> : Ce texte est disponible en intégralité sur le site des éditions Zones (<a title="http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=145" hreflang="fr" href="http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=145">c'est à dire ici</a>). En rappelant tout de même que « c’est la vente de livres qui permet de rémunérer l’auteur, l’éditeur et le libraire, et de vous proposer de nouveaux lybers et de nouveaux livres. »</em></p>
<span style="font-size: 9pt;">
<a name="Jordan">(1)</a> <strong>John Jordan</strong>, co-auteur avec <strong>Isabelle Frémeaux</strong> du génial <em>Les Sentiers de l'Utopie</em>, publié chez <em>Zones</em> et <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Les-Sentiers-de-l-Utopie%2C-par-Isabelle-Fremeaux-et-John-Jordan-%282011%29">chroniqué ici</a>. <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011#Jordan_back">(retour)</a><br />
<a name="Burroughs">(2)</a> <strong>William S. Burroughs</strong>, auteur en 1959 du fameux <ins>Naked Lunch</ins>, œuvre fondatrice de la <em>beat generation</em> avec <ins>On the Road</ins> (1957) de <strong>Jack Kerouac</strong> (<a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Sur-la-Route-de-Jack-Kerouac">chroniqué ici</a> par <strong>Clément</strong>). À noter, en 1991, la très bonne adaptation au cinéma de <ins>Naked Lunch</ins> par <strong>David Cronenberg</strong>. <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011#Burroughs_back">(retour)</a></span>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/104Sur la Route, de Jack Kerouac (1957)urn:md5:db6ee2a8c98d804c4ed3f511fc9c533b2012-02-25T19:14:00+01:002012-02-26T00:47:34+01:00ClémentLectureBeat generationEtats-UnisRoad-tripSan Francisco <p><img src="https://www.je-mattarde.com/public/CLEMENT/LECTURE/KEROUAC/.surlaroute_m.jpg" alt="surlaroute.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="surlaroute.jpg, fév. 2012" /><br _moz_editor_blogus_node="TRUE" _moz_dirty="" /></p>
<p><em>Sur la Route</em> est le roman majeur de <strong>Jack Kerouac</strong>, une oeuvre vive, fondatrice et puissante. Pour la comprendre, il faut la remettre dans le contexte de la Beat Generation, mouvement littéraire et artistique américain des années 50. <strong>Kerouac</strong>, <strong>Ginsberg</strong> (lire le poème <em>Howl</em>, ce coup de tonnerre paru à San Francisco en 1956) et <strong>Burroughs</strong> (<em>Le Festin Nu</em>, paru d'abord en France en 1962) sont trois amis qui se sont rencontrés à New-York dans les années 40. Oppressés par une société américaine conservatrice, ils aspirent très vite à un mode de vie différent, mêlant créativité artistique sans borne et liberté totale. Ils entreprennent alors une quête spirituelle, à la recherche de vies pleines, d'expériences intenses et de voyages. Ces Beatniks sont des pré-hippies, qui influencèrent directement les mouvements libertaires des années 60.</p>
<p><em> Sur la Route</em> raconte les road-trips sans argent de Sal Paradise et Dean Moriarty, à travers les États-Unis. Ce livre relève de l'autobiographie de voyage. Sal Paradise est <strong>Jack Kerouac</strong> ; Dean Moriarty est <strong>Neal Cassidy</strong>, figure majeure de la Beat Generation et frénétique compagnon de <strong>Kerouac</strong>. On y retrouve également <strong>Ginsberg</strong> sous les traits de Carlo Marx, et <strong>Burroughs</strong> sous ceux de Old Bull Lee. </p>
<p> Entre 1947 et 1950, les deux acolytes entreprennent trois voyages, les deux premiers de New-York à San Francisco, le dernier vers le Mexique. L'objet de ces voyages ? La route, simplement. </p>
<blockquote><p>« <span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: Georgia, serif; font-size: 14px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">— </span>Hi! Sal, il faut y aller et ne pas s'arrêter avant d'y être.<br />
<span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: Georgia, serif; font-size: 14px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">— </span>Et où ça, mon pote ?<br />
<span style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: Georgia, serif; font-size: 14px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">— </span>Je ne sais pas, mais faut y aller. »
</p>
</blockquote>
<p><img src="https://www.je-mattarde.com/public/CLEMENT/LECTURE/KEROUAC/map.jpg" alt="map.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="map.jpg, fév. 2012" /></p>
<p>On suit alors avec ravissement le récit de leurs aventures, de leurs nuits de beuverie dans les bars de San Francisco, de leurs trajets sur les routes droites des États-Unis. L'écriture est vive, presque automatique, et le rythme frénétique. Les situations sont loufoques, les journées sont pleines. Une fois commencée, il est très dur de s'arracher à la lecture, tant l'on goûte, le temps d'un rêve, à leur quête absolue de vie pleine et libre.</p>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Sur-la-Route-de-Jack-Kerouac#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/99