Je m'attarde - Mot-clé - Dystopie - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearRollerball, de Norman Jewison (1975) - Gillesurn:md5:599417deaff7220c8dd33b2030de4ec62024-02-02T11:08:20+01:002024-02-02T11:13:15+01:00Gilles<p>Tu donnes un coup d’œil dans le rétroviseur remémoratif. Voilà des films dont j’ai toujours repoussé le visionnage : <ins>Phase IV</ins> de <strong>Saul Bass</strong> (adaptation de la nouvelle <ins>L’empire des fourmis</ins> de <strong>H. G. Wells</strong>) et <ins>THX 1138</ins> de <strong>George Lucas</strong> et <ins>Alphaville</ins> de <strong>Godard</strong>.</p>
<p><span style="font-family: var(--sans-serif); font-size: var(--body-font-size);">Concernant l’étude et l’appréciation des films SF aux scénarios « originaux » versus les adaptations ciné de nouvelles et de romans SF dans une approche historique, qui démissionne pour se lancer dans une thèse dans les arts cinématographiques ? ;-)</span></p>Rollerball, de Norman Jewison (1975) - Nicolasurn:md5:3279097cfe95b2fcee8b0ac567e74b632024-01-31T13:54:53+01:002024-01-31T13:54:53+01:00Nicolas<blockquote><p>"(...) je ne saurais dire où commence et finit l’âge d’or du ciné SF."</p></blockquote>
<p>Dans l'esprit de celui qui en parle ? ;-}</p>
<p>Il y en a peut-être eu avant (dans les années 20-30 ?) et il y en aura – j'espère ! – dans le futur.<br />
Mais comme j'ai une prédilection pour le cinéma US des 70s en général, c'est d'abord à cette période que je pense.</p>
<p>Dans les 60s, le cinéma de SF, d'Hollywood (qui seul disposait des moyens de réaliser certains images propre au genre), ronronnait.<br />
Ça frémissait ailleurs, du côté des Nouvelles Vagues (en France : <ins>La jetée</ins>, <ins>Alphaville</ins>...)<br />
Mais ce n'est qu'après <ins>2001 l'odyssée de l'espace</ins>, en 1968, que suivirent de grosses productions US, de qualité et destinées principalement aux adultes : <ins>La planète des singes</ins>, <ins>Abattoir 5</ins>, <ins>Le mystère Andromède</ins>, <ins>Soleil vert</ins>, <ins>Rollerball</ins>, etc.<br />
Et de plus petites productions, plus expérimentales : <ins>Phase IV</ins> de <strong>Saul Bass</strong>, <ins>THX 1138</ins> de <strong>George Lucas</strong> (même lui ! <sup></sup>)</p>
<p>1977 enclencha un tournant, à mon avis, avec le phénomène de <ins>La guerre des étoiles</ins>.<br />
Voire avec <ins>Rencontres du troisième type</ins> où l'alien est gentil (pour ne pas dire angélique...)<br />
<strong>Lucas</strong> et <strong>Spielberg</strong>, réalisateurs et producteurs, vont participer à rendre le genre plus consensuel, moins âpre, moins adulte...</p>
<p>Quelques titres d'après 1977 tiendront quand même de l'esprit des 70s : <ins>L'invasion des profanateurs</ins>, <ins>Alien</ins>, <ins>Mad Max</ins>, etc.<br />
Mais quand en 1982, <ins>The Thing</ins> floppe alors qu'<ins>E.T.</ins> cartonne... Ça donne l'impression qu'une page a été tournée.</p>
<blockquote><p>"(... ) Mort en direct de Tavernier sorti cinq ans après qui dans une tonalité et un contexte dystopique différents explore ce thème des travers de la société du spectacle superbement.(...)"</p></blockquote>
<p>J'avais été un peu déçu par ce film dont j'attendais sans doute trop.<br />
Il est intéressant (le sujet est formidable) mais je trouvai le récit était trop flottant et que l'alchimie entre les acteurs, issus d'un riche casting international, ne prenait pas vraiment.</p>
<blockquote><p>"C’est aussi une adaptation d’un roman (...) comme la plupart des films SF"</p></blockquote>
<p>Tiens, je n'ai jamais réfléchi à ça, aux réussites comparées des scénarios SF originaux ou d'adaptation...</p>Rollerball, de Norman Jewison (1975) - Gillesurn:md5:1d7bb3b33bbb973787795a29559bbde12024-01-30T13:58:22+01:002024-01-30T21:21:02+01:00Gilles<p>Oui c’est clairement un film SF qui se démarque même si je ne saurais dire où commence et finit l’âge d’or du ciné SF. Je lui trouve un lien avec <ins>Mort en direct</ins> de <strong>Tavernier</strong> sorti cinq ans après qui dans une tonalité et un contexte dystopique différents explore ce thème des travers de la société du spectacle superbement. C’est aussi une adaptation d’un roman (<a href="https://www.noosfere.org/livres/EditionsLivre.asp?numitem=3724" rel="ugc nofollow">D.G Compton</a>) comme la plupart des films SF </p>Rollerball, de Norman Jewison (1975) - Nicolasurn:md5:73cfd37fbb5bbbe39d60b418a24625642024-01-27T19:17:28+01:002024-01-27T19:17:28+01:00Nicolas<p>Merci pour ce billet (bis) !</p>
<p>Je garde un bon souvenir de cette charge contre la société du spectacle, aux scènes d'action particulièrement efficaces.</p>
<p>Le kitsch des accessoires se fait parfois sensible, certes, mais venant plutôt de scènes annexes, dans les demeures des riches oisifs qui se repaissent des jeux du cirque.</p>
<p>Au bout du compte, je trouve que ce <ins>Rollerball</ins> a bien sa place dans ce petit âge d'or du cinéma de SF qui suivit <ins>2001, l'odyssée de l'espace</ins> et précéda <ins>La guerre des étoiles</ins>.</p>Rollerball, de Norman Jewison (1975) - Gillesurn:md5:851a7e35ec6556af3c75f8d3a27065a62024-01-24T15:54:52+01:002024-01-24T16:03:54+01:00Gilles<p>Je n’ai pas vu ses autres films mais le peu de sa biographie que j’ai lu sur des billets hommage me laisse à penser que le bonhomme avait un côté engagé appréciable, ça m’a motivé…</p>Rollerball, de Norman Jewison (1975) - Renaudurn:md5:2311a90f205793af4940e15a4f90b4272024-01-24T09:59:16+01:002024-01-24T10:02:03+01:00Renaud<p>Ooooh <ins>Rollerball</ins> ! Tu ravives des vieux souvenirs (qui demandent à être réactualisés) et tu m'apprends la disparition de <strong>Jewison</strong>... Même s'il ne tournait plus depuis 20 ans, c'était un cinéaste que j'aimais bien, capable de produire des films très diversifiés (de <ins>Rollerball</ins> à <ins>In the Heat of the Night</ins> ou encore <ins>F.I.S.T.</ins> pour les coups d'éclat, et de <ins>Bogus</ins> à <ins>Jesus Christ Superstar</ins> pour le versant moins reluisant, c'est dire).</p>
<p>Merci pour ce billet, d'une brûlante actualité, et qui parvient à allier Maximus Decimus Meridius et Pythagore ! :D</p>Le paradoxe de Fermi, de Jean-Pierre Boudine (2015) - Gillesurn:md5:917e30b26bbf02c6ee7b5ab423a55a8e2017-09-01T00:43:48+02:002017-08-31T23:53:30+02:00Gilles<p><strong>Brian Aldiss</strong>, un des pilliers de la SF, nous a quitté il y a quelques jours au bel âge de 92 ans (nécro sur le site du <a href="http://www.telegraph.co.uk/books/what-to-read/brian-aldiss-interview-much-snobbery-science-fiction/" rel="ugc nofollow">Telegraph</a>, et de <a href="http://next.liberation.fr/livres/2017/08/21/brian-aldiss-fin-de-l-escale_1591119" title="Brian Aldiss" rel="ugc nofollow">Libé</a>). Le jour de sa mort, la coïncidence voulait que je sois plongé dans son roman <ins>Croisière sans escale</ins> paru en 1958. Je retranscris ici le préambule de ce classique d'<strong>Aldiss</strong> car j'y ai trouvé une sorte de résonance avec ce roman de<strong> Jean-Pierre Boudine</strong>. Dans l'ordre de mes lectures, j'ai boulotté <ins>Croisière escale</ins> tout de suite après avoir refermé <ins>Le Paradoxe de Fermi</ins>, bonnes pioches.!</p>
<blockquote><p>Une communauté qui ne peut ou ne veut concevoir l'insignifiance de la place qu'elle tient dans l'univers n'est pas véritablement une communauté civilisée. C'est-à-dire qu'elle recèle en ses flancs un principe d'instabilité fatal. L'histoire que voici est celle d'une telle communauté.</p>
<p>Il est rare qu'une idée, humaine par son origine, contrairement à la plupart des innombrables facteurs dont l'influence s'exerce sur notre univers, soit dotée d'un équilibre parfait. Inévitablement, elle porte l'empreinte de la débilité de l'homme et oscille du médiocre au sublime. L'histoire que voici est celle d'une idée sublime.</p>
<p>Pour cette communauté, ce n'était pas seulement une idée qui se trouvait mise en jeu : c'était sa propre vie. Car, comme il en va de toutes les idées, celle-là s'était dénaturée et dévorait l'existence même de la communauté.</p>
</blockquote>