Je m'attarde - Mot-clé - Edward G. Robinson le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearLe Vaisseau fantôme, de Michael Curtiz (1941)urn:md5:84cc16b852440474378c1bb12daf0a462020-10-08T12:13:00+02:002020-10-08T11:26:57+02:00RenaudCinémaAlcoolAventuresBateauEdward G. RobinsonHuis closIda LupinoMichael Curtiz <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/vaisseau_fantome/.vaisseau_fantome_m.jpg" alt="vaisseau_fantome.jpg, oct. 2020" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>"Life is the cheapest thing in the world."<br /></strong></ins></span></div>
<p>L'allégorie m'a échappé mais il est vrai qu'il est tentant de voir dans cette histoire de capitaine de bateau tyrannique une évocation de l'Europe sous le joug d'Hitler — le film sort en 1941, année de Pearl Harbor. Sous les traits du jeune <strong>Edward G. Robinson</strong>, le capitaine Wolf Larsen règne en dictateur violent et colérique et maltraite allègrement ses sujets tout en leur faisant miroiter de fausses promesses de richesses futures. En réalité, il ne s'agit que d'une fuite en avant sur l'eau.</p>
<p>Un petit côté théâtral, dans la semi-unité de lieu, se fait sentir lorsque se retrouvent par hasard sur ce même bateau pirate un écrivain, une femme évadée du bagne et un pickpocket poursuivi par la police. La dynamique de groupe n'est pas extrêmement travaillée et se limite à quelques aléas, lorsque la troupe sent que le leader sombre dans ses faiblesses, violent mal de crâne et cécité passagère. Quelques personnages secondaires servent de relais narratifs pour maintenir une forme de tension dramatique durant une grande partie, que ce soit à travers la figure du docteur constamment bourré qui alterne entre séquences comiques (on le fait décuver à coups de baffes et de seaux d'eau) et tragiques (il faut faire une transfusion de sang dans des conditions déplorables, voire aussi son acte suicidaire très théâtral du haut d'un mât) ou encore le personnage féminin d'<strong>Ida Lupino </strong>qui bien évidemment attire la convoitise sur un bateau pareil bourré de testostérone.</p>
<p>La dimension de film d'aventures ne trouvera cependant jamais de quoi s'enraciner solidement, au final, et le plus intéressant des personnages, à savoir le capitaine autoritaire, aurait vraiment gagné à être davantage développé, au-delà de sa collection de bouquins en éthique et ses tirades du genre "mieux vaut régner en enfer que servir au paradis". Une jolie tirade est à noter, ceci dit, lorsque l’écrivain demande au capitaine Wolf d’expliciter sa philosophie :</p>
<blockquote><p>"I held that life was a ferment, a yeasty something which devoured life that it might live, and that living was merely successful piggishness. Why, if there is anything in supply and demand, life is the cheapest thing in the world. There is only so much water, so much earth, so much air; but the life that is demanding to be born is limitless. Nature is a spendthrift. Look at the fish and their millions of eggs. For that matter, look at you and me. In our loins are the possibilities of millions of lives. Could we but find time and opportunity and utilize the last bit and every bit of the unborn life that is in us, we could become the fathers of nations and populate continents. Life? Bah! It has no value. Of cheap things it is the cheapest."</p>
</blockquote>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/vaisseau_fantome/.capitaine_m.jpg" alt="capitaine.jpg, oct. 2020" style="margin: 0 auto; display: block;" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Le-Vaisseau-fantome-de-Michael-Curtiz-1941#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/844Dalton Trumbo, de Jay Roach (2015)urn:md5:6d5cdf57dc95cb6cdcd237deb29389f42020-03-17T22:43:00+01:002020-03-17T22:43:00+01:00RenaudCinémaBiopicBryan CranstonCensureCommunismeDalton TrumboEdward G. RobinsonHollywoodJay RoachJohn GoodmanJohn WayneKirk DouglasMaccarthysmeOtto Preminger <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/dalton_trumbo/.dalton_trumbo_m.jpg" alt="dalton_trumbo.jpg, mar. 2020" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Trumbo s'en va-t-en guerre</strong></ins></span>
</div>
<p>Même en sachant que les espoirs nourris par l'intérêt qu'on porte à un tel personnage et à une telle époque cinématographique seraient inévitablement déçus, <strong>Dalton Trumbo</strong> procure des sentiments extrêmement mitigés, presque contradictoires. Les raisons sont nombreuses, mais on ne peut en réalité s'en prendre qu'à soi-même d'avoir pu imaginer un résultat autre.</p>
<p>Ce film est-il à destination des cinéphiles purs et durs ? Si oui, il y a fort à parier que beaucoup seront déçus devant la pauvreté du fond, tant le film n'apporte aucun élément nouveau dans les faits (dans les grandes lignes) ou dans l'analyse, à la lumière du monde d'aujourd'hui en général ou de l'industrie cinématographique en particulier. Ceux qui connaissent la terminologie qui entoure ces événements (le principe du blacklisting au cinéma, les 10 d'Hollywood, le House Un-American Activities Committee, et plus généralement le maccarthysme) n'apprendront pas grand chose — même si cela ne veut pas dire que le film ne se suit pas tranquillement, sans forcer. <br />
Est-il à destination des personnes n'ayant jamais entendu parler du scénariste et réalisateur <strong>Dalton Trumbo </strong>? On doit alors se demander dans quelle mesure ceux qui ne connaissaient pas déjà son histoire par eux-même, à travers ses scénarios ou son unique film, trouveront un intérêt ici, dans la durée, une fois passée l'éventuel plaisir de la reconstitution des années 40 et 50. J'ai du mal à croire que beaucoup feront le lien entre maccarthysme passé et mystifications présentes, à la lumière de ce film. En ne s'intéressant pas fondamentalement aux raisons d'un tel rejet, en circonscrivant la peur et la haine communistes à un épisode antédiluvien de l'Histoire américaine, il n'invite pas à se poser de telles questions.</p>
<p>Je ne tirerai pas sur l'ambulance, il faut d'abord reconnaître que même si on a affaire à un biopic — comprendre un ersatz de documentaire — assez lisse, le sujet retenu en dit déjà beaucoup, il ne s'agit pas d'un choix anodin dans son pays de production, aux États-Unis (assertion bien moins valable, sans doute, en Europe et ailleurs). Même les cartons introductifs et conclusifs, expliquant les vagues successives d'adhésion au parti communiste américain (pendant la Grande Dépression, contre la montée du fascisme, et boostées par l'alliance avec l'URSS pour contrer l'Allemagne nazie) et explicitant les faits de fin de vie de <strong>Trumbo </strong>(photos à l'appui, of course), auraient pu être pire. On en viendrait presque à excuser la présentation du communisme que fait <strong>Trumbo </strong>à sa fille en lui expliquant que partager son sandwich jambon fromage avec son camarade qui n'a rien pour manger, c'est déjà être communiste... Il y avait même presque de bonnes idées éparses, notamment à présenter les contradictions de <strong>Trumbo </strong>(là où lui n'en voyait pas), le riche mais radical, le communiste à grande piscine, mais aussi les difficultés qu'on pouvait alors éprouver à joindre la lutte pour la liberté d'expression à celle des droits des Noirs, sous l'égide du Cinquième amendement de la constitution. Disons que pour un certain public, tout cela sera d'un académisme ronflant, et pour un autre, ce sera une fière revendication et une solide remise en question.</p>
<p>Non, ce qui fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre, à titre personnel, c'est la caricature un peu trop appuyée (pour ne pas dire ratée) de certains personnages-clés. Disons que s'il est noble de vouloir égratigner l'image bien lissée par le temps de <strong>John Wayne </strong>l'ardent patriote dans son propre pays, le faire de la sorte est particulièrement navrant. Il faut le voir pour le croire. On n'oserait pas une telle image de the Duke dans un spectacle parodique de collégiens. Mais quelque part, l'anti-communisme primaire est ainsi caricaturé au même niveau que le communisme lui-même... Reste que beaucoup d'autres seconds rôles sont très mollassons, à commencer par <strong>Edward G. Robinson </strong>(le pleutre au regard fuyant), <strong>Kirk Douglas </strong>(le vaillant aux pectoraux saillants), ou encore <strong>Otto Preminger </strong>(l'Autrichien sévère mais doux). Seul <strong>John Goodman </strong>parvient à arracher quelques sourires en producteur de B-movies impulsif, rôle qu'il semble assurer avec une gouaille sûre depuis plus de 20 ans (<ins>Panic sur Florida Beach</ins> de <strong>Joe Dante </strong>date de 1993).</p>
<p>Il y a aussi, quelque part, l'idée un brin dérangeante qui a trotté dans ma tête tout le long du film, en connaissant le passé et le passif de <strong>Jay Roach</strong>, dont <strong>Trumbo </strong>semble être la première œuvre "sérieuse". Mais je laisse le procès d'intention de côté, on dira qu'il s'agit là d'une caractéristique beaucoup plus générale et inhérente au genre, le biopic. Le plus dérangeant, en définitive, ce n'est pas le fait que le film se contente de retranscrire sagement quelques étapes-clés de la vie de scénariste de <strong>Dalton Trumbo </strong>: c'est surtout cette focalisation sur une forme d'abnégation, de dépassement de soi, de quête tournée vers l'impossible dont nous gratifie l'industrie hollywoodienne. Sempiternellement. Même si le contexte ne se prête pas vraiment à ce genre d'interprétation, on en vient à se demander (dans un délire paranoïaque) si la machine ne cherche pas à égratigner sa propre image passée pour mieux glorifier son état présent.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/dalton_trumbo/.proces_m.jpg" alt="proces.jpg, mar. 2020" style="margin: 0 auto; display: block;" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Dalton-Trumbo-de-Jay-Roach-2015#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/748Soleil Vert, de Richard Fleischer (1973)urn:md5:62852bc4d1db79cba859b1d6474035e22012-03-08T12:35:00+01:002012-03-09T16:37:08+01:00RenaudCinémaAnticipationCharlton HestonDystopieEcologieEdward G. RobinsonEuthanasieRaréfaction des ressourcesRichard FleischerScience-fiction <p><img title="Soleil Vert, fév. 2012" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="soleil_vert.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/soleil_vert/.soleil_vert_m.jpg" /></p>
<p><ins>Soleil Vert</ins> est un film de science-fiction dystopique réalisé en 1973 par <strong>Richard Fleischer</strong>. C'est l'adaptation d'un roman de <strong>Harry Harrison</strong> paru sept ans plus tôt sous le titre <ins>Make Room! Make Room!</ins> dont le film ne reprend que l'univers, le scénario différant sensiblement de l'œuvre originale <a name="original_back" href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Soleil-Vert-de-Richard-Fleischer-1973#original">(1)</a>. L'action se déroule en 2022 (soit 23 ans plus tard que celle du livre, certainement pour mieux ancrer l'éloignement temporel), sur une Terre ruinée par l'Homme qui en a épuisé la quasi-totalité des ressources naturelles. L'immense majorité de la population vit dans la misère de l'insécurité alimentaire et ne parvient à se nourrir qu'au travers d'aliments de synthèse produits par une entreprise agroalimentaire appelée « <em>Soylent</em> ». Seuls les plus fortunés peuvent se payer le luxe de mets traditionnels de plus en plus rares, symboles d'une époque révolue. Robert Thorn, un
détective interprété par <strong>Charlton Heston</strong>, enquête sur un étrange meurtre et va découvrir, au péril de sa vie, l'effroyable et morbide réalité qui se cache derrière cette
société déshumanisée.</p>
<div id="centrage"><em>Intermède : diatribe personnelle.<br /></em></div>
<p>Le nom<img title="Le fameux « Soylent Green », mar. 2012" style="float: right; margin: 0 0 0.1em 1em;" alt="soylent_green.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/soleil_vert/.soylent_green_s.jpg" /> de cette nourriture synthétique, « <em>Soylent Green</em> », directement lié à celui de l'entreprise et au cœur de l'intrigue, est en réalité la contraction des mots anglais « <em>soy</em> » (soja) et « <em>lentil</em> » (lentille), deux produits autrefois commercialisés par la firme. Certainement en manque d'imagination (ou tout simplement dépourvue de bon sens), la distribution française, au lieu de conserver le titre original du film en toute simplicité, n'a trouvé guère mieux que cet affligeant « soleil vert », dans la droite lignée de ces titres de films, innombrables, traduits avec les pieds. Il faudra un jour écrire un billet sur ce thème... En attendant, vous pouvez lire <a title="http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/03/04/1970920_pourquoi-le-mot-enfer-dans-les-titres-francais-de-films-americains.html" hreflang="fr" href="http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/03/04/1970920_pourquoi-le-mot-enfer-dans-les-titres-francais-de-films-americains.html">cet article du Huffington Post</a> recensant les perles du genre. Mais passons...</p>
<p><ins>Soylent Green</ins>, donc, fait<img title="Le fameux camion benne, mar. 2012" style="float: right; margin: 0 0 -0.2em 1em;" alt="truck.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/soleil_vert/.truck_s.jpg" /> partie de ces films d'anticipation graves aux accents quasi-prophétiques ; sans crier au chef-d'œuvre, on peut le ranger (si tant est qu'on puisse, ô sacrilège !, ranger ses DVDs/Blu-rays avec ses livres) non loin d'œuvres comme <ins>1984</ins>, <ins>Metropolis</ins>, <ins>Brazil</ins>, <ins>2001, l'Odyssée de l'Espace</ins>, <ins>THX 1138</ins>, <ins>Blade Runner</ins>, <ins>Bienvenue à Gattaca</ins> (merci Rip), <ins>Orange Mécanique</ins> ou encore <ins>V for Vendetta</ins> (<a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/V-for-Vendetta%2C-de-James-McTeigue-%282006%29"><ins>lire le billet</ins></a>) dans un registre plus léger. Malgré quelques flagrantes bévues de montage (je pense notamment à la scène d'euthanasie où l'on peut voir un câble se balader de gauche à droite), le film parvient à tisser les mailles d'un univers absorbant dont on ne saurait sortir tout à fait indemne, sans quelques égratignures psychiques. On ne peut rester totalement insensible à cette violence morale et physique d'un monde où les forces de l'ordre seraient omniprésentes, au service exclusif des plus fortunés, veillant au grain et n'hésitant pas à disperser des foules affamées à l'aide de camions bennes ramassant et écrasant par dizaines ces résidus qu'on peine à qualifier d'humain. À la différence de <ins>1984</ins> ou de <ins>Brazil</ins>, la police n'est pas vraiment dans la pensée : elle est d'abord physique, solidement ancrée dans le quotidien, et omnipotente ; elle est l'expression même d'une répression radicale, au service d'un film dont la violence est froide, mécanique, et en ce sens, inégalée.</p>
<p>Côté distribution, <img title="Charlton Heston et Leigh Taylor Young, mar. 2012" style="float: right; margin: 0 0 -0.1em 1em;" alt="Charlton_Heston_Leigh_Taylor_Young.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/public/RENAUD/CINEMA/soleil_vert/.Charlton_Heston_Leigh_Taylor_Young_s.jpg" /><strong>Charlton Heston</strong> (<ins>La Planète des Singes</ins>, <ins>Ben-Hur</ins>, <ins>Les Dix Commandements</ins>), mort en 2008, était décidément plus attractif au cinéma (en tant qu'acteur charismatique) qu'en politique (en tant qu'ancien président de la NRA, <em>National Rifle Association</em>). Loin de prendre la défense de la cause féminine, il profite ici d'un système où les femmes sont considérées comme du mobilier ; c'est d'ailleurs la dénomination expresse de certaines d'entre elles, comme Shirl, alias <strong>Leigh Taylor-Young</strong>, qui sont littéralement louées par la classe supérieure... Mais sa présence n'en demeure pas moins lumineuse et essentielle, tout comme celle de Sol Roth, un vieillard nostalgique de l'ancien temps dont il semble être l'unique vestige, lui et quelques autres rats de bibliothèques adeptes de vieux manuscrits poussiéreux. Il est incarné par <strong>Edward G. Robinson</strong> (<ins>Assurance sur la mort</ins>, <ins>Les Dix Commandements</ins>, <ins>Les Cheyennes</ins>), totalement sourd pendant le tournage et dont <ins>Soylent Green</ins> fut le dernier film <a name="Robinson_back" href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Soleil-Vert-de-Richard-Fleischer-1973#Robinson">(2)</a>. Ajoutez à cela la composition musicale subtile de <strong>Fred Myrow</strong>, jonglant entre les deux <em>Sixième Symphonie</em> de <strong>Beethoven</strong> et de <strong>Tchaïkovski</strong> (compositeur repris dans <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/index.php?post/V-for-Vendetta%2C-de-James-McTeigue-%282006%29"><ins>V for Vendetta</ins></a>), secouez le tout et vous obtiendrez un film prenant, modeste, mais sacrément efficace.</p>
<span style="font-size: 9pt;">
<a name="original">(1)</a> Et tant mieux, étant donné le flop du roman lors de sa sortie (aujourd'hui encore) et les dires d'un certain Monsieur Gilles. Pour une fois qu'une adaptation cinématographique transcende l'œuvre originale, on ne va pas s'en plaindre ! <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Soleil-Vert-de-Richard-Fleischer-1973#original_back">(retour)</a><br />
<a name="Robinson">(2)</a> Cruelle ironie, triste parallèle : alors qu'<strong>Edward G. Robinson</strong> interprète cette terrible scène d'euthanasie dans ce qui semble être un avant-goût d'une salle IMAX, il est déjà gravement malade. Il mourra peu de temps après la fin du tournage. Plus tard, <strong>Charlton Heston</strong> déclarera avoir réellement pleuré dans la scène où Thorn découvre qu'il ne peut plus arrêter le suicide de son ami (source : <a title="http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_%28film%29" hreflang="fr" href="http://www.imdb.com/title/tt0070723">IMDB</a>). <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Soleil-Vert-de-Richard-Fleischer-1973#Robinson_back">(retour)</a></span>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Soleil-Vert-de-Richard-Fleischer-1973#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/100