Je m'attarde - Mot-clé - Héritage le temps d'un souffle<br />2024-03-29T08:45:23+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearSous le plus petit chapiteau du monde (The Smallest Show on Earth), de Basil Dearden (1957)urn:md5:e775850421c155fd088598f41610e0aa2024-02-14T10:30:00+01:002024-02-14T10:30:00+01:00RenaudCinémaBasil DeardenBill TraversCinémaComédieHéritagePeter SellersRoyaume-UniVirginia McKenna <a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde.jpg" title="sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde.jpg, janv. 2024"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/.sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde_m.jpg" alt="sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde.jpg, janv. 2024" class="media-center" /></a>
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Cinema Decrepito</strong></ins></span>
</div>
<p><ins>The Smallest Show on Earth</ins>, c'est un peu mon <ins>Cinema Paradiso</ins>, dans une version dérivée britannique que je considère comme bien plus réussie. L'histoire d'un vieux cinéma décrépi, avec son vieux projectionniste, ses vieilles habitudes, mais totalement dénuée de la charge de pathos nostalgico-larmoyant qui inondait le film de <strong>Giuseppe Tornatore</strong>. L'angle d'attaque n'est pas ici celui du gamin qui découvre la "magie du cinéma" auprès d'une "vieille personne bienveillante", mais la découverte des coulisses du cinéma dans toute sa dimension artisanale, avec en ligne de mire l'étendue des possibilités offertes pour l'expression de la maladresse des uns et des autres. Ou comment une petite troupe de personnages mal assortis se démène dans un joyeux chaos pour tenter de faire tourner une vieille machine à bout de souffle, à grand renfort de bouts de ficelles.</p>
<p>Tout commence dans une fausse euphorie, tandis qu'un jeune couple pense avoir hérité d'une merveilleuse salle de cinéma suite à la mort d'un parent — ils entendent bien revendre le bâtiment et repartir vivre sereinement dans l'oisiveté la plus confortable. Mais en réalité ils sont désormais les heureux propriétaires d'un taudis insalubre, criblé de dettes, avec trois employés assez âgés et aux portes de la sénilité. Le cinéma s'appelle "Le Bijou" (in French dans le texte), l'unique salle est dans un état calamiteux, et ils vont devoir lutter car un grand patron local souhaite racheter l'immeuble pour une bouchée de pain afin de le démolir et en faire un parking. Seule solution pour eux : rouvrir le cinéma, et montrer que c'est un lieu encore tout à fait enviable.</p>
<p><strong>Basil Dearden </strong>combinait à l'occasion de <ins>Sous le plus petit chapiteau du monde</ins> ce mélange de comédie et d'austérité d'après-guerre si particulier, comme si le néoréalisme italien s'était mélangé à l'humour deadpan britannique en cette année 1957 pour étayer les prémices d'un discours que <strong>Peter Bogdanovich </strong>complètera dans <ins><a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Derniere-Seance-de-Peter-Bogdanovich-1971">The Last Picture Show</a></ins>. Le film pourrait aussi se concevoir comme une parodie de la méga-production signée <strong>Cecil B. DeMille </strong>sortie quelques années auparavant, <ins>Sous le plus grand chapiteau du monde</ins> (aka The Greatest Show on Earth, 1952), mais le duo formé par <strong>Virginia McKenna </strong>et <strong>Bill Travers </strong>fonctionne très bien au-delà du parallèle, avec une toile de fond bien organisée autour des personnages secondaires — parmi lesquels on discerne un tout jeune <strong>Peter Sellers </strong>(vieilli pour l'occasion). L'émotion des anciens employés à l'annonce de la réouverture de leur cinéma trouve un écho jovial et décalé dans les séquences où, alors que la salle est comble, un train passe tout proche et remue les fondations du bâtiment : tout le monde prend le spectacle de ce cinéma particulièrement immersif à la rigolade, sauf peut-être le projectionniste qui reste agrippé à son matériel. C'est en ce sens une très belle déclaration d'amour sans nostalgie mielleuse au cinéma à l'ancienne, maladroit, rouillé, mais à la dimension artisanale sincère et émouvante.</p>
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<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/img1.jpg" title="img1.jpg, janv. 2024"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/.img1_m.jpg" alt="img1.jpg, janv. 2024" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/img2.jpg" title="img2.jpg, janv. 2024"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/.img2_m.jpg" alt="img2.jpg, janv. 2024" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/img3.jpg" title="img3.jpg, janv. 2024"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/.img3_m.jpg" alt="img3.jpg, janv. 2024" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/img4.jpg" title="img4.jpg, janv. 2024"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/2024/sous_le_plus_petit_chapiteau_du_monde/.img4_m.jpg" alt="img4.jpg, janv. 2024" /></a>
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Sous-le-plus-petit-chapiteau-du-monde-de-Basil-Dearden-1957#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/1346Monsieur Verdoux, de Charlie Chaplin (1947)urn:md5:8eca4bb5d1a1182f49f811b72898577f2021-02-27T20:28:00+01:002021-02-27T20:28:00+01:00RenaudCinémaCharlie ChaplinComédieCrise économiqueFemmeHéritageMeurtrePeine de mort <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/monsieur_verdoux/.monsieur_verdoux_m.jpg" alt="monsieur_verdoux.jpg, fév. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>"One murder makes a villain; millions, a hero. Numbers sanctify, my good fellow!"<br /></strong></ins></span></div>
<p>Premier film de <strong>Chaplin </strong>débarrassé de son personnage de Charlot... sur une "idée" d'<strong>Orson Welles</strong>... et le résultat est assez sidérant tant il s'écarte de tout ce qu'on peut connaître de sa part par ailleurs, y compris en prenant en compte ce qu'il fera par la suite — <ins>Les Feux de la rampe</ins> et <ins>La Comtesse de Hong Kong</ins> par exemple. Le cadre faisant office de toile de fond très vague, à peine abordé, est pourtant celui d'une partie de sa filmographie : la crise économique de 1929 et ses conséquences sociales. Sauf qu'ici, les conséquences ne sont pas tout à fait les mêmes qu'à son habitude, puisqu'il s'agit d'un employé de banquier au chômage du jour au lendemain, qui se trouvera une passion (et un talent franc) pour des aventures criminelles à la Barbe-Bleue, avec séduction de riches femmes mûres et accaparement de richesses après avoir fait disparaître les corps.</p>
<p>La démarche ne paraît pas immensément subtile a posteriori, vue d'aujourd'hui, mais elle contient néanmoins une audace et un sens du contre-pied vraiment surprenants. L'ambiguïté morale du protagoniste est le moteur d'un questionnement politique sans cesse renouvelé quant à la politique américaine, et <strong>Chaplin </strong>s'en donne à cœur joie dans les sarcasmes sur l'industrie de la guerre et toutes les recettes commerciales qui en découlent, naturellement, dans la logique du marché. La Seconde Guerre mondiale est clairement passée par-là... La satire trouve un écho étonnant dans la noirceur du propos, et si tous les mécanismes de mise en scène ou de narration ne sont pas abandonnés, ils sont mis à profit dans un contexte totalement différent. Il suffit de regarder la scène de la tentative d'empoisonnement (et toutes les tentatives de nuire à Annabella Bonheur de manière générale) pour mesurer cet équilibre hallucinant entre horreur et humour — avec un beau sens de la tension et des dialogues adaptés. En tant que non-amateur transi de <strong>Chaplin</strong>, je suis le premier surpris.</p>
<p>Les traits habituels de Charlot ressortent de temps en temps dans des passages incongrus (par exemple lorsqu'il essaie d'assassiner une femme sur un canot), et le résultat, ambivalent, aboutit sur une satire grinçante et burlesque, cruelle, presque inconfortable. Dans cette variation sur les histoires sentimentales et criminelles de Landru, <strong>Chaplin </strong>se régale avec un humour noir qui fut très froidement accueilli à l'époque. Seule lueur d'espoir : le personnage de la jeune femme, incarnée par <strong>Marilyn Nash</strong>, sauvée in extremis, presque par hasard. Un film d'une amertume assez folle, rempli de désillusions, qui pourrait presque se lire comme une vengeance, avec un <strong>Chaplin </strong>qui se déclare coupable en filant de lui-même vers l'échafaud. Cette fois-ci, avec ce degré de sarcastique et de sinistre, on ne pourra pas lui reprocher un quelconque sentimentalisme.</p>
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<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/monsieur_verdoux/.verdoux_m.jpg" alt="verdoux.jpg, fév. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/monsieur_verdoux/.cheveyux_m.jpg" alt="cheveyux.jpg, fév. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/monsieur_verdoux/.jeune_m.jpg" alt="jeune.jpg, fév. 2021" />
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Monsieur-Verdoux-de-Charlie-Chaplin-1947#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/912Le Fils de famille, de Kon Ichikawa (1960)urn:md5:48f3fa37289706a8a9ce409e0fb62a982021-02-25T15:16:00+01:002021-02-25T15:16:00+01:00RenaudCinémaAyako WakaoFamilleFemmeHéritageJaponKon IchikawaMatriarcatSeconde Guerre mondiale <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/fils_de_famille/.fils_de_famille_m.jpg" alt="fils_de_famille.jpg, janv. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Un fils<br /></strong></ins></span></div>
<p><ins>Le fils de famille</ins> développe son récit familial sur une durée diégétique conséquente (avec flashback), centrée sur la première moitié du XXe siècle, avec une tonalité très étonnante, à cheval sur plusieurs genres entre drame, comédie, histoire et étude de mœurs. <strong>Kon Ichikawa </strong>s'intéresse à la vie d'un homme soumis à la tyrannie d'un matriarcat à peine caché, sous le joug de sa mère et de sa grand-mère qui règnent à la fois sur l'entreprise familiale de commerce de chaussettes traditionnelles (les tabis) et sur la descendance directe de la famille, en imposant de manière très rigide le choix de la bonne épouse à leur fils et petit-fils. Le but étant de contrôler le couple, de faire en sorte qu'ils aient une fille et ainsi perpétuer la domination féminine. Le protagoniste, Kikuji, ne parviendra à voler de ses propres ailes que très tard, à 60 ans, époque de l'introduction et de la conclusion du film.</p>
<p>C'est donc une thématique assez originale, annoncé par le titre original "Bonchi" qui désigne un fils aîné incapable, un héritier passif. Les personnages féminins sont pour certaines dans une situation à laquelle elles échappent en général, dans le cinéma japonais traditionnel, puisqu'elles gèrent de manière très active un héritier à la famille en imposant mariage et procréation au jeune homme. La reproduction d'un schéma tragique, avec un jeu d'inversion des valeurs traditionnelles très intéressant.</p>
<p>Pas vraiment de temps fort ni de temps mort, le film évolue sur une base assez constante, si l'on excepte la mort d'une femme et un bombardement allié durant la Seconde Guerre mondiale — l’occasion de voir tous les personnages réunis, après l'incendie de la maison et des usines, dans le seul entrepôt toujours debout : toutes les femmes, mère, grand-mère, et maîtresses, se regroupent autour de l'homme et sont bien obligées de faire connaissance, entre embarras et "mieux vaut tard que jamais". Un personnage masculin essentiellement passif, que ce soit devant le charme de ses amantes ou l'autorité de sa famille (très bon <strong>Raizo Ichikawa </strong>à ce titre). Du côté des prétendantes, on remarque comme toujours la présence de <strong>Ayako Wakao</strong>.</p>
<p>Un récit plutôt complexe à appréhender, au sein duquel un entrelacement de contraintes gouverne les comportements sans qu'il ne soit explicité. Mais le renversement des valeurs, avec le retournement des codes classiques en matière de relation entre hommes et femmes, reste franchement appréciable.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/fils_de_famille/.repas_m.jpg" alt="repas.jpg, janv. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Le-Fils-de-famille-de-Kon-Ichikawa-1960#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/906Le Bateau d'Émile, de Denys de La Patellière (1962)urn:md5:3dbc62962b7af777119ff7f9f45ea02d2021-01-19T17:52:00+01:002021-01-19T17:56:19+01:00RenaudCinémaAnnie GirardotBateauDenys de La PatellièreGeorges SimenonHéritageLa RochelleLino VenturaMichel AudiardMichel SimonPierre BrasseurTahiti <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/bateau_d_emile/.bateau_d_emile_m.jpg" alt="bateau_d_emile.jpg, janv. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>"Dans la famille, il y a une tradition de la crise cardiaque devant les emmerdements."<br /></strong></ins></span></div>
<p>Sans atteindre les sommets de la comédie dramatique française à caractère social de la fin des années 50 comme <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Rue-des-prairies-de-Denys-de-La-Patelliere-1959"><ins>Rue des prairies</ins> </a>ou <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Les-Grandes-Familles-de-Denys-de-La-Patelliere-1958"><ins>Les Grandes Familles</ins></a>, ce film estampillé "qualité française" de <strong>Denys de la Patellière </strong>a le mérite de faire coïncider énormément de bonnes dispositions : des dialogues en béton armé (<strong>Michel Audiard</strong>), un scénario adapté doté d'un solide potentiel caustique sur la bourgeoisie d'après-guerre (<strong>Georges Simenon</strong>), et un cortège de comédiens qui s'en donnent à cœur joie chacun dans son registre (<strong>Lino Ventura</strong>, <strong>Michel Simon</strong>, <strong>Annie Girardot</strong>, et <strong>Pierre Brasseur</strong> notamment). Avec autant d'ingrédients de qualité, très certainement, on était en droit d'attendre beaucoup plus de cette histoire d'héritage menaçant la tranquillité des affaires d'une famille aristocratique d'armateurs de La Rochelle.</p>
<p>Sans doute qu'il manque un <strong>Gabin</strong>, pour le dire un peu crument, tant <strong>Ventura </strong>ne paraît pas toujours très à l'aise dans les nombreuses envolées que lui impose l'écriture de son personnage : beaucoup de colères, pas mal d'ivresse, et des oscillations entre gaieté simple et tristesse profonde. Des commentaires qui ne témoignent pas d'un féminisme avant-gardiste, aussi, il faut le reconnaître. Ces changements de registre très fréquents, qui confèrent d'ailleurs au récit un rythme parfois farfelu, ne fonctionnent pas de manière très naturelle, comme si les rouages manquaient un peu d'huile : ça coince de temps en temps. On peut aussi regretter la sous-exploitation patente du personnage (et de l'acteur a fortiori) interprété par <strong>Michel Simon</strong>, par lequel arrive le désastre au sein de cette famille propre sur elle : un débauché extrêmement riche, qui profitait de ses vieux jours à Tahiti, décide de rentrer en France pour se venger de sa famille et foutre le boxon en léguant sa fortune à son fils né d'une vieille liaison passagère — dont il ne connaît rien — et non à ceux qui attendaient l'héritage comme un dû. "La famille a une mine splendide. L'air toujours aussi connard, mais le teint frais ! La vertu, ça conserve", "Dans la famille, il y a une tradition de la crise cardiaque devant les emmerdements" et autres "Elle ressemble à sa mère... Elle sourit... Elle prend ça pour un compliment." Le frère du vieux trublion, président de la compagnie d'armateurs, est bien sûr fou de rage à l'idée que ce capital lui file entre les doigts pour atterrir dans ceux d'un misérable ouvrier qu'il a toujours considéré, non sans dédain, comme un vulgaire étranger issu de la populace.</p>
<p>Cette manigance pour priver sa famille de l'héritage tant attendu sera la source de nombreuses entourloupes et de grandes compromissions, les uns courbant l'échine autant que possible et les autres rivalisant d'ingéniosité (mais pas assez) pour tenter de rouler l'oncle sénile dans la farine — quitte à donner la main de sa fille, à promouvoir un neveu sur le tard, et tout un tas d'abjections diverses et variées. Le duo <strong>Ventura </strong>/ <strong>Girardot </strong>tourne à plein régime pour donner corps à ces prolos en engueulades constantes suivies de réconciliations, recevant un immense cadeau tombé du ciel. De leur côté, <strong> Simon </strong>et <strong>Brasseur</strong>, vieux croûton rempli de poison et grand méchant aristo, forment des caricatures savoureuses qui participent à l'atmosphère légèrement comique et très attrayante du film.</p>
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<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/bateau_d_emile/.simon_m.png" alt="simon.png, janv. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/bateau_d_emile/.ventura_m.png" alt="ventura.png, janv. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/bateau_d_emile/.ventura_brasseur_m.png" alt="ventura_brasseur.png, janv. 2021" />
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