Je m'attarde - Mot-clé - Horreur - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearVorace (Ravenous), d'Antonia Bird (1999) - Renaudurn:md5:adc6f3f2697472f42047c0517df786242024-01-29T15:44:00+01:002024-01-29T15:44:00+01:00Renaud<p>Je reviendrai témoigner ici si (ou plutôt <em>quand</em>) je me lance dans un de ces deux films alors ! ;-)</p>
<p>Et désolé si je t'ai coupé l'herbe sous le pied pour l'ajout au menu, mes excuses (tu as dû recevoir un mail à ce sujet d'ailleurs). Si tu veux t'exercer, il est possible de supprimer la dernière entrée. :D</p>Vorace (Ravenous), d'Antonia Bird (1999) - Nicolasurn:md5:73669ead2fb2966c9038990ba41a439e2024-01-29T10:57:46+01:002024-01-29T10:57:46+01:00Nicolas<p>La photo n'est pas formidable, je suis d'accord. Ce sont surtout les décors naturels et la musique qui portent l'esthétique du film.</p>
<p>J'ai cherché ce qu'avait fait par ailleurs le chef opérateur, <strong>Anthony B. Richmond</strong> : des débuts en fanfare aux côtés de<strong> Nicholas Roeg</strong> (on lui doit la photo de <ins>Ne vous retournez pas</ins>) puis plus rien de notable (hormis le <ins>Candyman</ins> de <strong>Bernard Rose</strong>) ; allez comprendre...</p>
<p>De <ins>Face</ins> et <ins>Priest</ins>, je n'ai vu que le premier, en salle. Je n'en garde pas de souvenir vivace si ce n'est que l'ancrage social des personnages, joués par un casting solide, leur donnait plus d'épaisseur qu'ils n'en auraient eu dans un polar lambda.</p>
<p>PS : merci d'avoir indexé le billet dans le menu des chroniques ! <sup></sup><br />
(Je n'ai pas trouvé la commande sur le moment ; je comptais m'y remettre plus tard...)</p>Vorace (Ravenous), d'Antonia Bird (1999) - Renaudurn:md5:a5810ea4ab34b5623e09977cf48dae3c2024-01-28T19:46:18+01:002024-01-28T19:46:18+01:00Renaud<p>Ce billet m'évoque pas mal de souvenirs, j'avais vu ce film il y a une dizaine d'années et il ne m'avait pas laissé indifférent (au-delà du thème, le duo <strong>Carlyle</strong> / <strong>Pearce</strong> fonctionnait bien il me semble), je souscris à beaucoup de tes commentaires auxquels je rajouterais personnellement une dimension esthétique pas hyper folichonne, la photo m'a laissée en mémoire quelque chose de très commun.</p>
<p>(Ah, <ins>Bone Tomahawk</ins>, petit plaisir personnel de série B ! Qui avait en plus lancé la carrière pas dégueu de de <strong>S. Craig Zahler</strong>...)</p>
<p>Merci beaucoup d'avoir permis à ces émotions de ressurgir, et pour toutes ces infos sur le contexte de production que j'ignorais totalement. De quoi me rappeler à mes devoirs, n'ayant toujours pas vu <ins>Face</ins> et <ins>Priest</ins>. ;-)</p>Les Poupées du diable (The Devil-Doll), de Tod Browning (1936) - Renaudurn:md5:a69fda709adc44dc9368f20d473efe882023-12-03T20:17:03+01:002023-12-03T20:17:03+01:00Renaud<p>Et merci à toi pour ce retour avec les nombreux points intéressants ! :)<br />
Je dois avouer que la passerelle Browning / Cronenberg paraît un peu osée, mais elle m'a vraiment sauté à l'esprit en visionnant ce film de Browning haha. Comme toi je n'ai jamais entendu Cronenberg y faire référence, si tu trouvais des infos à ce sujet (ou un sujet connexe), je suis preneur.</p>
<p>Et je note aussi la référence au bouquin de Serge Grunberg que je ne connaissais pas.</p>Les Poupées du diable (The Devil-Doll), de Tod Browning (1936) - Nicolasurn:md5:6cd40e4d80e15cee6dd0f2f581478e822023-12-01T16:21:25+01:002023-12-01T16:21:25+01:00Nicolas<p>Merci pour cette belle chronique, <strong>Renaud</strong>.</p>
<blockquote><p>Erich von Stroheim qui a participé à l’écriture du scénario. Excusez du peu.</p></blockquote>
<p>Je découvre un autre nom associé au scénario, celui de <strong>Guy Endore</strong>.<br />
Je l'ignorai scénariste ; je connaissais seulement son nom pour son roman <ins>Le loup-garou de Paris</ins>, réputé comme le premier classique du genre<br />
(et qui est sans rapport avec l'affreux film de 1997).</p>
<blockquote><p>Tout ces points pourraient concourir à l'élaboration d'un pot-pourri informe et indigeste, mais à l'opposé, participent à la confection d'une toile narrative dense, envoûtante, grotesque juste comme il faut, et d'une très convaincante efficacité.</p></blockquote>
<p>C'est remarquable, en effet.</p>
<blockquote><p>La qualité des effets spéciaux permet de rendre le fiction encore prenante vue de 2023, avec pour créer l'effet de changement d'échelle d'un côté des surimpressions évidentes qui bavent un peu et de l'autre côté des décors gigantesques construits pour l'occasion. Le résultat est d'une fluidité que je trouve franchement bluffante, et ce d'autant plus que cela s'inscrit dans des passages typés thriller conférant aux êtres miniaturisés un pouvoir de mort.</p></blockquote>
<p>Comme dans <ins>L'homme qui rétrécit</ins>, je marche toujours autant à ces trucages optiques jouant sur le décalage d'échelle : simples, efficaces, poétiques.</p>
<blockquote><p>Tod Browning apparaît à mon sens comme un précurseur très lointain de David Cronenberg avec qui il partage une lubie très particulière, la transformation des corps et leur caractère très photogénique.</p></blockquote>
<p>Je ne m'attendais pas à voir le nom de <strong>David Cronenberg</strong> associé à la chronique de ce film, même si la remarque où tu l'inclus est tout à fait sensée.</p>
<p>Du coup, je me demande ce que le canadien (qui fut un des réalisateurs-phares de mon adolescence) pouvait bien penser du cinéma de <strong>Tod Browning</strong>.<br />
Je n'ai pas souvenir qu'il l'évoque dans ses entretiens avec Serge Grünberg. À voir en creusant les méandres du Net...</p>L'Abominable Docteur Phibes (The Abominable Dr. Phibes), de Robert Fuest (1971) - Renaudurn:md5:3c87b8e2b526811b6c493ee786f976822023-11-24T11:40:28+01:002023-11-24T11:40:28+01:00Renaud<p>Rien d'impérissable en effet, si ce n'est justement ce questionnement (volontaire ou involontaire ?), mais ça ne fait pas un bon film haha. Je l'associe à toutes ces séries B dans lesquelles a pu figurer <strong>Vincent Price</strong>, notamment chez <strong>Roger Corman</strong> avec de nombreuses adaptations de <strong>Poe</strong>, <ins>Le Masque de la mort rouge</ins>, <ins>La Chambre des tortures</ins>, <ins>La Tombe de Ligeia</ins>, etc.</p>L'Abominable Docteur Phibes (The Abominable Dr. Phibes), de Robert Fuest (1971) - Nicolasurn:md5:a000a5d7aaa63345752745febf7320f62023-11-24T11:05:27+01:002023-11-24T11:05:27+01:00Nicolas<p>Un film qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.</p>
<blockquote><p>Et c'est bien la mise en scène de ces meurtres qui fait tout le sel du film, (...), on enchaîne les délires macabres avant tout pour le plaisir de voir quelle idiotie va nous être montrée pour tuer le prochain sur la liste. C'est là où j'ai un doute quant à l'ambiance du film, vu d'aujourd'hui : est-ce que ce sentiment d'excès idiot était présent il y a 50 ans, et était-il recherché par la production ?</p></blockquote>
<p>Tout à fait d'accord. Comique involontaire ou loufoquerie assumée ? Telle est la question.<br />
Si l'on d'humeur (je l'étais), on pourra trouver ça rigolo, mais c'est bien tout.</p>