Je m'attarde - Mot-clé - Matthew McConaughey - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearKiller Joe, de William Friedkin (2012) - Alain Curn:md5:9b91fa4b9a0c0110c85e5d27f0ee18c22018-05-14T08:13:56+02:002018-05-18T08:59:56+02:00Alain C<p>Avec killer joe on a droit a des personnes ultra barrés, au comportement plus pourris les uns que les autres et c'est ça qui me plait, bien que c'est pas à montré aux âmes sensibles selon moi ! Merci de m'avoir fait découvrir cet excellent film vraiment pas banal, d'autant plus que le casting est impeccable !</p>Le Droit de tuer ?, de Joel Schumacher (1996) - Coprourn:md5:de488ec3afc7be0c3a4aa639cc0e9a082016-11-21T03:38:09+01:002016-11-26T20:58:47+01:00Copro<p>Matthew McConaughey est bien méconnaissable dans le rôle de l'avocat, maintenant qu'on l'a vu complètement ravagé en détective aux côtés de Woody Harreslon. Quoi qu'il en soit il a toujours quelque chose à voir avec la justice.</p>Mud, de Jeff Nichols (2013) - Renaud M.urn:md5:f3b81242a870b10d3a330bcb0e3812722013-06-01T21:16:08+02:002014-03-18T13:21:45+01:00Renaud M.<p>Merci Karine pour cette riche contribution, je suis content que tu aies atterri ici par l'entremise de ton frère... C'est vrai que mon regard s'est majoritairement porté sur l'aspect "filiation" plutôt que sur la figure éminemment symbolique de la Nature qui semble passionner <strong>Nichols</strong>. Ces scènes autour de l'estuaire du Mississippi ont une dimension onirique évidente, et c'est très appréciable.</p>
<p>En tous cas, je rejoins ton analyse du "conte de fée revisité" agrémenté de contre-clichés qui place le jeune héros au centre du récit, lui qui est en pleine construction. Certains ont reproché au film cette abondance de personnages masculins, au détriment de la gente féminine ; j'y ai plutôt vu une multiplicité d'orientations et d'identifications possibles pour Ellis, autant de choix de vie qui passent l'épreuve de sa grille d'analyse — lui qui exige un positionnement clair de la part de tous les personnages en effet.</p>Mud, de Jeff Nichols (2013) - karineurn:md5:a557983525a6cee661198b45531ef23e2013-05-31T16:45:55+02:002013-05-31T15:45:55+02:00karine<p>Bonjour aux attardés,<br />
je suis allée voir Mud il y a quelques jours, j'en ai parlé avec mon frère, un de vos amis, qui m'a renvoyé à votre blog. Ton article est vraiment intéressant, mais j'aurais aimé qu'il s'attarde un peu plus sur l'image, sur l'objet film lui-même, avant qu'autant de liens soient tissés, aussi pertinents soient-ils, avec d'autres films.</p>
<p>Par exemple, il me semble que ce film est avant tout porté par son lieu; non pas un paysage, mais bien un lieu: de l'eau, de la terre, des arbres. Et que ce serait passer à côté de l'essentiel que de ne pas tenter d'explorer la façon dont ce lieu fonde et emmène le film, l'intrigue, et les personnages.</p>
<p>Un lieu qui, au minimum borde l'écran: dans la plupart des plans, la végétation ou l'eau sont utilisées au moins en amorce: cela encadre, cela enfèrme, ou protège;<br />
Souvent la végétation ou l'eau vont jusqu'à emplir complètement l'image:<br />
c'est le cas de la végétation (les berges, l'île, la forêt); au plan narratif, le personnage y est caché, endormi, blessé ou enfoui. Mais il n'est pas anodin de laisser l'oeil du spectateur le chercher, cela crée une tension narrative : pourquoi ne voit-on pas le personnage? va-t-il apparaître? Le peut-il? Le veut-il? et parfois symbolique: que signifie à propos du personnage ou du lieu lui-même, qu'un individu s'enfouisse ainsi dans un lieu donné?<br />
C'est aussi le cas de l'eau, du fleuve, de l'embouchure, de l'estuaire. Lorsqu'elle est en interaction avec les personnages, l'eau les porte (rôle de la barque, le bateau flottera-t-il?) ou les engloutit (chute dans le ruisseau, objet mystérieux du scaphandre et scènes de plongée, la chemise emportée par le fleuve)<br />
Comme précédemment, ces lieux apportent alors soit une tension narrative (première séquence: les remous feront-ils couler la barque? Où vont donc ces jeunes?) ou une portée symbolique (l'embouchure, l'estuaire: un ailleurs est-il possible? Mais est-il seulement souhaité?)</p>
<p>Par ailleurs, ce lieu est montré comme ayant engendré jusqu'à l'intrigue elle-même:<br />
l'inondation a entraîné ce mystérieux bateau perché dans l'arbre (lieu où se croisent de façon assez surréaliste l'eau et la végétation);<br />
Mud a rencontré son aimée sur les berges, s'y baignait, y a été piqué et sauvé.</p>
<p>Enfin, ce lieu prend d'autant plus d'épaisseur qu'il est mis en contraste avec une frange urbaine de routes et de parkings, où<br />
à l'image, les couleurs naturelles cèdent au gris perpétuel, les méandres surchargés de végétation tranchent avec les espaces dénudés aux lignes droites et perpendiculaires etc...<br />
ainsi, les âmes ancestrales qui peuplent le fleuve et hantent ou soutiennent ses habitants (un lieu "animé") laissent place à l'impersonnel, à l'éphémère, au transitoire des routes, des parking, des motels. Même le bar, supposé être un lieu convivial, est défini comme le bar de la "R...", c'est à dire un lieu de passage.<br />
Ici le film vient bien dire quelque chose d'une terre ancestrale, où les relations entre hommes sont en interaction étroite avec le sol en ce qu'il porte d'âme et d'histoire humaine, par opposition à de nouveaux lieux où argent, violence et duplicité semblent réguler des relations inter-individuelles.<br />
C'est d'ailleurs ici que l'on pourrait faire le lien avec l'un des enjeux majeurs de ce films, à savoir la filiation.<br />
Car il s'agit bien d'un récit d'apprentissage, où un adolescent se questionne non seulement sur l'amour, mais aussi sur les modèles d'homme qui lui sont proposés. Avec la particularité de proposer, dans les deux cas des modèles défaillants, en échec.</p>
<p>Ainsi, on pourrait développer le modèle du conte de fée de Mud et de sa dulcinée: beaux, blonds, et qui s'aiment malgré l'adversité... enrichie de tous les contre-clichés qui jalonnent leur histoire: mensonge, tromperie, rupture par procuration...<br />
De même, le "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants" trouve son pendant dans le divorce des parents, utilisé d'ailleurs comme le ressort narratif qui va pousser le héros à aider Mud et son histoire d'amour. Car c'est bien ce besoin de croire encore à l'amour malgré le divorce parental, qui pousse cet adolescent, et lance cette aventure.<br />
Sur ce plan, l'apprentissage amoureux semble bien développer un contre-modèle du conte de fée traditionnel.</p>
<p>Enfin, un film d'apprentissage adolescent sur ce que c'est que la filation.<br />
Les figures d'identification masculines jalonnent ce film: le père, l'oncle, le père adoptif, l'ami adulte, et dans une moindre mesure chez les "méchants": le père, le frère, les sbires. Le héros n'a de cesse d'observer, de questionner, et d'exiger un positionnement clair, notamment de son père et de Mud, les poussant au constat et à l'aveu d'échec qui, s'il semble les diminuer en un premier temps aux yeux du héros, les élève finalement au rang du réel courage, non pas celui de se jeter parmi les serpents pour sauver un enfant, mais celui d'abandonner son faux-semblant d'homme fort, de surhomme-héros-américain, pour endosser avec courage le costume commun d'humain défaillant et "taré' que nous propose l'auteur.<br />
Et s'il est un lien à tisser avec "Take Shelter", ce serait, à mon sens, celui de la difficulté d'assumer aux yeux de ceux qui nous aiment, notre propre défaillance. Alors, les héros de ce film ne seraient plus les jeunes en quête d'aventure, mais bien les âgés déjà, ceux qui parviennent à sortir de la boue de leur aveuglement ("Mud"?), pour s'avouer, à soi, et surtout à l'être aimé, défaillant.</p>Mud, de Jeff Nichols (2013) - Gillesurn:md5:fa8224fc81031135281db0ffe8d3ed172013-05-21T10:14:43+02:002013-05-21T09:14:43+02:00Gilles<p>Un vrai régal, je suis content que tu l'aies chronique celui-là.! Je suis ressorti de <ins>Mud</ins> réjoui, le film et les acteurs sont brillants même dans la gravité. Je m'y suis senti bien dans cette histoire et dans ce paysage. Puisque tu évoques <ins>The Place Beyond the Pines</ins> par les thèmes sous-jacents, celui ci m'a profondément ennuyé à part la bonne première demi-heure...</p>Killer Joe, de William Friedkin (2012) - Renaud M.urn:md5:414cf66a58835ba8a0bbc86da8e09c882012-10-13T10:02:29+02:002014-03-18T13:14:03+01:00Renaud M.<p>Eh ben dites-donc, on vous laisse un peu de liberté et vous ne savez plus quoi en faire ! Le gaspillage de clics et de cm² de page Web n'est pas loin. :-) Et j'ai toujours fait un piètre modérateur, surtout dans les bac à sables...</p>
<p>De rien, pauvre petite Causette de la restauration merdique. Tu peux toujours faire une demande au Père Noël pour un bouton "j'aime", sait-on jamais !<br />
À très bientôt.</p>Killer Joe, de William Friedkin (2012) - La Gouinetteurn:md5:43e639b475246e25be0aab28b8e3b9312012-10-13T00:20:35+02:002012-10-13T08:52:03+02:00La Gouinette<p>t'es toi ou tais toi je ne sais plus haha !</p>
<p>Il n'y a même pas de "j'aime" sur votre "blog" (pour aimer ta réponse bien sur), pffff... hase bine !</p>
<p>Merci Renaud héhé !</p>