Je m'attarde - Mot-clé - Pierre Carles - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearDSK, Hollande, etc. de Julien Brygo, Pierre Carles et Aurore Van Opstal (2012) - Gillesurn:md5:7da475bc74f714aa2f9d6388607cc3242012-04-30T16:08:25+02:002012-04-30T15:19:17+02:00Gilles<p>Merci de nous faire partager ce film Renaud. C'est très inquiétant, et le montage fait bien ressortir ce que tu écris justement "<em>la pluralité des médias n’empêche malheureusement en rien l'unanimité idéologique</em>". Autant l'attitude mercantile de la presse écrite qui est visée ne me choque pas plus que ça (Libé, Marianne, etc...), je ne la lisais pas avant, et je pense qu'elle a toujours fait son beurre de cette façon. Ce qui me fait peur, c'est de voir les mêmes personnes occuper le temps de parole à la télévision, et à la radio en répandant leur médiocrité, et leur connivence.</p>
<p>Le mépris de quelques journalistes comme l'analyse très bien François Ruffin (à 53:30 de la vidéo) avec l'exemple de Jean-Michel Apathie, et de Michel Denisot dans le Grand Journal me fait enrager, ou encore les attitudes inconvenantes voire affligeantes de ces célèbres éditorialistes à l'endroit de Eva Joly.</p>
<p>Le passage sur la concurrence est très intéressant aussi, cela fait du bien d'entendre des personnes parler avec une juste colère des aberrations des modes de fonctionnement du débat démocratique.</p>
<p>Pour le plaisir, un extrait d'une nouvelle fantastique de <strong>Robert Bloch</strong> intitulée <ins>On se trompe peut-être</ins> (VO : <em>You could be wrong</em>) :</p>
<p><q><a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/..." title="..." rel="ugc nofollow">...</a> Plus maintenant. Plus depuis que nous sommes envahis par la frime comme nous le sommes depuis près de dix ans. Je vous ai dis que nos sens pouvaient nous jouer des tours. Peut-être qu'ils sont tellement habitués aux choses factices qu'ils n'arrivent plus à faire la différence. Il se peut qu'il y ait quelque part un point d'équilibre. Tant que 50 % de notre environnement demeure réel, nous sommes tranquilles. Nous parvenons encore à le reconnaître, à l'utiliser comme référence pour apprécier ce qui nous entoure. Mais quand il ne reste même plus 50% - quand plus de la moitié des choses que nous voyons, ou entendons, ou disons, ou faisons, ou possédons, ou éprouvons, est faux -, alors comment peut on savoir? Si tel était le cas, alors le monde réel pourrait bel et bien disparaître sans que nous ayons le moindre soupçon. Parce que toutes les illusions que nous avons pris l'habitude de considérer comme étant la réalité demeureraient.</q></p>