Dans un patelin vendéen, un tueur en série tue une femme chaque jeudi soir et dépose à côté de son corps un éventail. L’ex-flic sexolique, Séverin Chanfier, échoue un peu par hasard au milieu de cette étrange affaire et décide d’enquêter en se faisant passer pour un agent en assurance auprès des villageois. Il va notamment devenir le confident du chef du restaurant Les Trois Couteaux qui voit passer la crème, le dessus du panier, le gratin du village.
Vous connaîtrez tout de la vie de ce village en commençant par les habitudes de ses habitants comme de ses réguliers étrangers de passage. Les crimes ne sont qu’un prétexte pour mettre en scène d’autres évènements et causalités plus intrigants les uns que les autres au sein du village, jusqu’à atteindre un niveau d’absurdité désopilant. Le ton est irrévérencieux, goguenard et malin jusqu’à la fin, et quelle fin ! Il n’y a pas à finasser : le dénouement de cette comédie humaine est génial.
Femmes Blafardes, de Pierre Siniac (1981)
mercredi 19 mai 2021. Lien permanent Lecture
Il a fallu un bandeau de l’édition Rivages pour attirer mon dévolu sur un livre de Pierre Siniac pourtant si connu et si fécond. Feu Pierre Siniac reçoit en 1981 le grand prix de littérature policière pour trois ouvrages : L’Unijambiste de la cote 284, Reflets changeants sur mare de sang (deux recueils de nouvelles) et Aime le Maudit. C’est la même année que paraît chez Fayard Femmes Blafardes au milieu d’une longue bibliographie s’étendant de 1958 à 2002.
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