Je m'attarde - Mot-clé - Témoignage - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-29T08:45:23+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearL'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952) - Renaudurn:md5:ff0378c957d94b766e436c7f0e87ae952024-02-13T16:54:18+01:002024-02-13T16:54:18+01:00Renaud<blockquote><p>Des spectateurs différents ne sont pas sensibles aux mêmes défauts et aux même qualités, au sein d'un même film ou d'une même œuvre : ça permet d'en enrichir la vision ; alors j'espère que tu resteras rabat-joie sur les faiblesses de scénarios ;-P</p></blockquote>
<p>Bien d'accord sur l'agréable complémentarité des points de vue (que le monde serait triste si on voyait et pensait tous la même chose !), et tu peux compter sur moi pour rester ronchon à ce niveau hahaha.</p>
<p>Et excellente citation de <strong>Manchette</strong> qui illustre très bien cette thématique de l'endurcissement et du renversement, je ne connaissais pas, je la ressortirai. :)</p>L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952) - Nicolasurn:md5:4226f01a7e21bd90a306f179339bbce42024-02-13T15:02:32+01:002024-02-13T15:02:32+01:00Nicolas<blockquote><p>Je me suis sans doute mal exprimé, je voulais parler d'un point de vue très subjectif (mais quand même répandu, sans doute, j'imagine), en général on connaît / découvre Fleischer avec des "gros" films comme Soylent Green, Barabbas, 20 000 lieues sous les mers, etc. (...)</p></blockquote>
<p>Je comprends maintenant...<br />
C'est aussi par les grosses productions que j'ai découvert le cinéma de <strong>Fleischer</strong>, à la télé.</p>
<blockquote><p>(...) les aléas de scénario sont modulés par l'adhésion au reste. J'ai du mal à les laisser passer en revanche, c'est vrai... J'ai un côté rabat-joie parfois pénible je le reconnais hahaha, je travaille à adoucir ma carapace de temps en temps.</p></blockquote>
<p>Des spectateurs différents ne sont pas sensibles aux mêmes défauts et aux même qualités, au sein d'un même film ou d'une même œuvre : ça permet d'en enrichir la vision ; alors j'espère que tu resteras rabat-joie sur les faiblesses de scénarios ;-P</p>
<p>Cela dit, la difficulté à se laisser aller devant un film, quand on en a vu un certain nombre et qu'on aime à y réfléchir, c'est quelque chose qui me travaille aussi...<br />
Souvent, j'aimerais pouvoir me contenter de me laisser emporter par ces images qui bougent et font récit, et seulement à la fin, me reconnecter à mon esprit critique pour analyser ce que je viens de voir. Mais je n'ai pas encore trouver l'interrupteur dans ma cervelle...!</p>
<p>Cela n'empêche pas les coups de cœurs, de temps en temps, et ils sont d'autant plus précieux.<br />
Comme le disait <strong>Jean-Patrick Manchette</strong> : "<em>la cinéphilie est une défense qui jouit d'être renversée</em>." :-)</p>L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952) - Renaudurn:md5:baf9b0f743fce79fccde8ad003bd9ddf2024-02-13T14:22:41+01:002024-02-13T14:22:41+01:00Renaud<blockquote><p>J'aime bien cette série B, la meilleure à mes yeux parmi les films noirs de Richard Fleischer de cette période (sachant que je n'ai pas vu Armored Car Robbery).</p></blockquote>
<p>Moi non plus, je ne connaissais pas, je note ça dans un coin.</p>
<blockquote><p>Cela me semble au contraire normal de voir un réalisateur apprenant son métier à Hollywood se faire la main sur de la série B et dans le genre en vogue du moment</p></blockquote>
<p>Je me suis sans doute mal exprimé, je voulais parler d'un point de vue très subjectif (mais quand même répandu, sans doute, j'imagine), en général on connaît / découvre <strong>Fleischer</strong> avec des "gros" films comme <ins>Soylent Green</ins>, <ins>Barabbas</ins>, <ins>20 000 lieues sous les mers</ins>, etc. d'où l'étonnement, dans ma chronologie de visionnages, de découvrir a posteriori des films de ce genre. :)</p>
<p>Sinon je pense que je fonctionne dans les grandes lignes comme toi, les aléas de scénario sont modulés par l'adhésion au reste. J'ai du mal à les laisser passer en revanche, c'est vrai... J'ai un côté rabat-joie parfois pénible je le reconnais hahaha, je travaille à adoucir ma carapace de temps en temps.<br />
Et tout à fait d'accord sur le duo entre les deux acteurs, une opposition fertile et dynamique. Quant à Lino dans le rôle principal dans une version française : carrément !</p>L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952) - Nicolasurn:md5:f4414bc6d36573b0acc5961a5332fa6d2024-02-13T10:04:35+01:002024-02-13T10:04:35+01:00Nicolas<p>J'aime bien cette série B, la meilleure à mes yeux parmi les films noirs de <strong>Richard Fleischer</strong> de cette période (sachant que je n'ai pas vu <ins>Armored Car Robbery</ins>).</p>
<blockquote><p>Il est à la fois curieux et intéressant de voir Richard Fleischer investir le registre du film noir de série B au cours du premier temps de sa filmographie</p></blockquote>
<p>Cela me semble au contraire normal de voir un réalisateur apprenant son métier à Hollywood se faire la main sur de la série B et dans le genre en vogue du moment. C'est son premier film, <ins>Child of Divorce</ins>, sur un sujet rarement abordé à l'époque, qui apparaît comme une anomalie, et restera sans lendemain.</p>
<p><ins>L'énigme du Chicago Express</ins>, c'est le film qui permit à <strong>Fleischer</strong> de se faire remarquer par les gros producteurs (<strong>Howard Hughes</strong> adorait le film) et d'accéder aux plus gros budgets.</p>
<blockquote><p>le film est efficace, laconique dans ses effets mais habile dans les ressorts de mise en scène qu'il parvient malgré tout à déployer, tout en ménageant une tension constante et une remarquable absence de temps mort.</p></blockquote>
<p>Tu résumes bien ses qualités.</p>
<p>(Les réserves, justifiées, que tu notes plus loin dans ta chronique me laissent penser, avec la lecture d'autres de tes billets, que tu es plus attentif aux incohérences scénaristiques que je ne le suis pour peu que le suspense et la facture visuelle du film me charment.<br />
Tant mieux : on ne pointera pas forcément les mêmes qualités et défauts des films dans nos chroniques.)</p>
<blockquote><p>Dans le rôle principal c'est Charles McGraw qui s'y colle, nerveux, plutôt réservé, mais assez convaincant avec ses faux airs de Kirk Douglas, collant parfaitement à la sécheresse absolue de l'ambiance.</p></blockquote>
<p>Il m'a paru très bien dans l'opposition de style avec la dame qu'il a la charge de protéger (sans que cette opposition tourne à la caricature ; mon souvenir est lointain mais je me rappelle que je trouvai que leurs rapports dévoilaient leurs psychologies avec justesse, économie).</p>
<p>Si le film avait été français, j'imagine bien son rôle interprété par Lino Ventura...</p>Le Soldat Oublié, de Guy Sajer (1967) - Renaud M.urn:md5:04ad4ab1d44d8f9261838f7c390072052021-07-26T12:46:30+02:002021-07-26T11:46:30+02:00Renaud M.<p>Merci beaucoup pour ces recommandations, c'est bien noté. Je connais l'adaptation de "À l'Ouest, rien de nouveau" par Lewis Milestone, mais pas le bouquin original.</p>Le Soldat Oublié, de Guy Sajer (1967) - Le Gros Rorourn:md5:8e9e6b6234c16813577fd50db2ff2cd02021-07-26T12:22:05+02:002021-07-26T11:22:05+02:00Le Gros Roro<p>__À 85 ans, je me souviens de ce livre lu il y a plus de 40 ans. Il reste pour moi un des meilleurs ouvrages de guerre. Les deux autres, qui sont comparables sont des monuments (À l'ouest rien de nouveau et Les croix de bois).<br />
Lisez-le, vous serez certainement boulversés.<br />
S/R.</p>Le Soldat Oublié, de Guy Sajer (1967) - AmaNoSodeurn:md5:5dca97863af8b84794ff2fb086abbdae2015-06-30T14:58:57+02:002015-06-30T14:18:32+02:00AmaNoSode<p>Bonjour Renaud,<br />
Enfin, tu es arrivé au bout de ton pavé ... Long et difficile sujet mais, comme toujours, tu as le don de narrer et j'apprécie ce long roman au travers de ton regard et de tes ressentis.<br />
Merci.</p>