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Une semaine après la sortie de leur second album, je me rends compte que je n'ai jamais parlé ici d'un album que j'écoute en boucle depuis deux ans. Et j'exagère à peine. Les Blues Pills, dans l'album portant leur nom et sorti en 2014, c'est un concentré de revival Hard / Blues Rock 70s. Le groupe principalement suédois, armé d'un jeune guitariste français, a su tirer tout le sel des productions énergiques de cette décennie révolue mais bien vivante. C'est un album-hommage, qui en a donc les limitations, mais qui déborde de passion et d'énergie très largement communicatives. La démarche est étonnamment sincère. C'est ce qu'on appelle un gros coup de cœur. Extrait de cet album : Devil Man.

Si la voix d'Elin Larsson ne vous charme pas, je ne peux rien pour vous. L'album s'ouvre sur des riffs sauvagement entraînants (High Class Woman : lien youtube), et se termine sur une note calme (Little Sun : lien youtube), d'une envoûtante mélancolie, pour nous permettre de faire le deuil des quarante dernières minutes passées dans une autre dimension. Deuil double, puisque l'album sorti très récemment, Lady In Gold, est assez facilement oubliable... Si le genre vous botte, n'hésitez pas à jeter une paire d'oreilles à leurs compatriotes (et très probablement inspiration partielle) Graveyard, et notamment l'album de 2011 Hisingen Blues.

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