
Il y a chez les Novos Baianos une simplicité dans les mélodies qui m'avait fait défaut sur l'album éponyme de Stan Getz et João Gilberto — pour rester dans le thème Samba / Bossa nova des musiques brésiliennes, ce dernier ayant été un peu leur parrain. Pas du tout de Jazz ici, mais des variations autour du registre identifié comme "Musique populaire brésilienne", avec des passages très électriques (Moraes Moreira use du fuzz comme un Hendrix sur certains morceaux comme Tinindo Trincando), d'autres presque enfantins (le morceau Acabou Chorare, beaucoup moins ma came). L'apport de Baby Consuelo au chant est délicieux. L'album respire le bonheur, la jeunesse ensoleillée, les rêves et les désirs... Des morceaux comme Preta Pretinha et Brasil Pandeiro sont très caractéristiques du ton, contagieux, qui arbore une forme de douce naïveté éloignée de toute forme de niaiserie.
Extrait de l'album : Preta Pretinha.
À écouter également : Brasil Pandeiro, A Menina Dança, Swing De Campo Grande.

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