Slaughterhouse.jpg, juin 2023

Un album d'énervé à n'en pas douter, et ce n'est pas pour me déplaire dans les années qui ont suivi Melted. Le programme est assez simple, des tonnes de Fuzz, du Garage qui vire au Punk, et le titre, abattoir. Ty Segall se déchaîne sur quelques titres notamment, comme le morceau éponyme (déchaînement autant au chant qu'à la guitare) ou encore "Oh Mary" (qui rappelle les meilleurs moments de l'album de 2018 portant son nom, son meilleur à mes esgourdes). Comme à son habitude on trouve des reprises, deux ici : "That's The Bag I'm In" (une reprise de Fred Neil qui se place pas très loin de l'autre reprise, excellente, qu'en avaient fait The Fabs : lien) et "Diddy Wah Diddy" (pas la plus inspirée des reprises, mais le final est assez drôle avec ces "fuck this fucking song" et autres "who fucking cares"). Je ne suis pas très fan du final, 10 minutes de sons expérimentaux, larsens et autres bizarreries excessives, mais dans l'ensemble c'est un album accrocheur dans son son lourd, avec des influences intéressantes (Black Sabbath, MC5, et les Stooges, un peu).

C'est un album de la formation Ty Segall Band dans lequel on retrouve Mikal Cronin à la basse, d'ailleurs.

Extrait de l'album : Slaughterhouse.

À écouter également : I Bought My Eyes, Wave Goodbye, That's The Bag I'm In, Oh Mary, The Tongue.

ty_segall_band.jpg, juin 2023