Je m'attarde

Bonjour Clément, et merci pour cet ajout auquel je souscris pleinement.
Il est vrai que j'ai oublié d'aborder ce point essentiel, à savoir que les auteurs n'hésitent pas à exprimer leurs doutes quant à la viabilité de certains projets (tout ou partie). Les comparaisons avec les expériences qui précèdent sur des points très spécifiques (résolution des conflits, vie de groupe, organisation des débats, etc.) sont vraiment intéressantes, je trouve, dans la mesure où elles permettent de se rendre compte des atouts et / ou des défauts de telle ou telle approche, pour une problématique donnée.
À bientôt ! ;-)

Pas vraiment : sur le site de l'équipe, je n'ai pas réussi à trouver quoi que ce soit, pas même sur la page de la vidéo en question, 5:46 am, Paris sous les eaux. Par contre, tu peux facilement y trouver comment contacter Olivier Campagne.
Si tu obtiens des infos, je suis preneur. ;-)

+1 pour les courses poursuites à pied.

A propos des rapprochements. Il s'agit bien de relever des similitudes, elles ne préjugent en rien de l'ambiance générale de The Chaser dont le visionnage procure un ressenti très différent des deux autres films cités. Les similitudes disparaissent très vite devant les différences...

Spoiler

Par exemple, tu ne penses peut-être pas spontanément au sort final réservé à la femme de Brad Pitt dans Seven et à la prostituée dans The Chaser. Remplace le colis par l’aquarium. Sans parler du motif religieux au cœur du leitmotiv criminel.

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Salut Sans Congo, merci pour le contenu de ton blog qui s'entiche généreusement du cinéma coréen..!

Je n'avais pas fait le rapprochement entre The Chaser et ces deux films-là ; il me semble qu'on peut en trouver pas mal qui puissent correspondre à ces deux caractéristiques, m'enfin bon, pourquoi pas...
Deux remarques :

• J'ai beaucoup apprécié les courses-poursuites (à pied) haletantes filmées dans le vieux Séoul, avec ses rues sombres, labyrinthiques et glissantes — où comment mêler action intense et humour. Dans son second film (The Yellow Sea (2011), pitoyablement travesti en « The Murderer » en version française), Na Hong-jin s'est un peu plus tourné vers le spectaculaire, avec des courses-poursuites un peu plus traditionnelles. Dommage.
• Je dois avoir un problème avec la fin des films coréens, parce qu'à de nombreuses reprises chez Na Hong-jin comme chez Park Chan-wook (je pense notamment au génial Old Boy, meilleur volet selon moi de la trilogie) par exemple, je trouve que les dix dernières minutes gâchent le film, qui perd de sa superbe à vouloir trop enfoncer le clou.

Pour finir, je pense à une autre excellente histoire de serial killer : Memories of Murders, de Bong Joon-ho. Ce sera très certainement l'objet d'un prochain billet...

Iggy popien oui. Lux sur scène me fait aussi un peu penser à Peter Murphy du groupe Bauhaus (dont on dit qu'ils font partie des précurseurs du mouvement gothique) sur une chanson comme The Passion Of Lovers... en plus habillé. Sur Tear ip up, Lux est fascinant.