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  • 879 De Renaud - 21/02/2024, 23:20

    Source : Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023)

    J’ai une petite inclination pour la SF car les hommes-animaux ne surgissent pas spécialement de manière surnaturelle,

    Ah, moi aussi, je pencherais plutôt du côté SF. Je trouve que le fait qu'on ne soit pas sûr de où l'on se trouve est un des charmes du film.

    même si convoquer des monstres sacrés du cinéma sera perçu comme présomptueux, au mieux aventureux :)

    Je disais "rire" mais très gentiment, c'est juste qu'il cite des très grands auteurs reconnus pour leur génie artistique, c'est très audacieux hahaha. Je trouve ça aussi intéressant quand des artistes racontent d'où ils viennent.

  • 878 De Gilles - 21/02/2024, 20:40

    Source : Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023)

    Merci Renaud ! Et oui, la critique du film était finalement plus le prétexte de cette petite recherche sur la thématique hybridation et métamorphose dans les mauvais genres. D’ailleurs cela m’a donné des envies de lecture, à commencer par le livre Sous la peau de Michel Faber, en parcourant en diagonale cet essai (“It’s a Question of Words, Therefore”: Becoming-Animal in Michel Faber’s Under the Skin) qui laisse entrevoir d’autres qualités que celles de l’adaptation ciné par Jonathan Glazer et avec Scarlett Johansson.

    Mais alors, science-fiction ou bien fantastique ? ;-)

    Fantastique ou SF, c’est vrai que je n’ai pas réussi à statuer sur l’appartenance de ce Règne animal à l’une ou à l’autre des chapelles de l’imaginaire. J’ai une petite inclination pour la SF car les hommes-animaux ne surgissent pas spécialement de manière surnaturelle, le contexte suggère une pandémie mais il est vrai que jamais le récit ne s’attarde sur l’origine et les raisons de ces mutations. Tout aussi bien on pourrait le ranger en fantastique en opposant les mêmes raisons.
    J’ai été un peu agacé par la tournure vers un récit d’apprentissage, passé cette déception, j’ai passé un bon moment pour le spectacle que le film offre. 

    j'ai un peu ri en voyant les références citées par le chef op à Lumet, Malick, et carrément Klimov (même si la photo est quand même vraiment pas mal il est vrai)

    Je reconnais que les références données par David Cailley ne me parlent pas hormis la mouche de Cronenberg qui tombe dans le thème des hybridations, je ne saurais pas juger de l’écart cinématographique qui le sépare aux autres. Je trouve intéressant qu’ils partagent leurs intentions ou leurs prétentions même si convoquer des monstres sacrés du cinéma sera perçu comme présomptueux, au mieux aventureux :)

  • 876 De Renaud - 21/02/2024, 14:25

    Source : Le Règne animal, de Thomas Cailley (2023)

    Très beau papier, merci Gilles pour toutes ces passerelles entre des mondes aussi variés. J'ai sans doute moins aimé le film que toi (je suis d'accord sur le fait que Duris s'essaie à une registre différent mais j'ai encore une petite gêne) et j'ai un peu ri en voyant les références citées par le chef op à Lumet, Malick, et carrément Klimov (même si la photo est quand même vraiment pas mal il est vrai), mais c'est une expérimentation made in France qui m'inspire beaucoup de sympathie, avec une ambiance graphique assez prenante et la volonté de tenter quelque chose de différent.

    Mais alors, science-fiction ou bien fantastique ? ;-)

  • 875 De Gilles - 20/02/2024, 12:50

    Source : Un temps pour vivre, un temps pour mourir (童年往事, Tóng nián wǎng shì), de Hou Hsiao-Hsien (1985)

    Cela donne très envie comme tu en parles. Les titres de cette trilogie ne manquent pas de charme

  • 873 De Renaud - 13/02/2024, 16:54

    Source : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952)

    Des spectateurs différents ne sont pas sensibles aux mêmes défauts et aux même qualités, au sein d'un même film ou d'une même œuvre : ça permet d'en enrichir la vision ; alors j'espère que tu resteras rabat-joie sur les faiblesses de scénarios ;-P

    Bien d'accord sur l'agréable complémentarité des points de vue (que le monde serait triste si on voyait et pensait tous la même chose !), et tu peux compter sur moi pour rester ronchon à ce niveau hahaha.

    Et excellente citation de Manchette qui illustre très bien cette thématique de l'endurcissement et du renversement, je ne connaissais pas, je la ressortirai. :)

  • 870 De Nicolas - 13/02/2024, 15:02

    Source : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952)

    Je me suis sans doute mal exprimé, je voulais parler d'un point de vue très subjectif (mais quand même répandu, sans doute, j'imagine), en général on connaît / découvre Fleischer avec des "gros" films comme Soylent Green, Barabbas, 20 000 lieues sous les mers, etc. (...)

    Je comprends maintenant...
    C'est aussi par les grosses productions que j'ai découvert le cinéma de Fleischer, à la télé.

    (...) les aléas de scénario sont modulés par l'adhésion au reste. J'ai du mal à les laisser passer en revanche, c'est vrai... J'ai un côté rabat-joie parfois pénible je le reconnais hahaha, je travaille à adoucir ma carapace de temps en temps.

    Des spectateurs différents ne sont pas sensibles aux mêmes défauts et aux même qualités, au sein d'un même film ou d'une même œuvre : ça permet d'en enrichir la vision ; alors j'espère que tu resteras rabat-joie sur les faiblesses de scénarios ;-P

    Cela dit, la difficulté à se laisser aller devant un film, quand on en a vu un certain nombre et qu'on aime à y réfléchir, c'est quelque chose qui me travaille aussi...
    Souvent, j'aimerais pouvoir me contenter de me laisser emporter par ces images qui bougent et font récit, et seulement à la fin, me reconnecter à mon esprit critique pour analyser ce que je viens de voir. Mais je n'ai pas encore trouver l'interrupteur dans ma cervelle...!

    Cela n'empêche pas les coups de cœurs, de temps en temps, et ils sont d'autant plus précieux.
    Comme le disait Jean-Patrick Manchette : "la cinéphilie est une défense qui jouit d'être renversée." :-)

  • 867 De Renaud - 13/02/2024, 14:22

    Source : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952)

    J'aime bien cette série B, la meilleure à mes yeux parmi les films noirs de Richard Fleischer de cette période (sachant que je n'ai pas vu Armored Car Robbery).

    Moi non plus, je ne connaissais pas, je note ça dans un coin.

    Cela me semble au contraire normal de voir un réalisateur apprenant son métier à Hollywood se faire la main sur de la série B et dans le genre en vogue du moment

    Je me suis sans doute mal exprimé, je voulais parler d'un point de vue très subjectif (mais quand même répandu, sans doute, j'imagine), en général on connaît / découvre Fleischer avec des "gros" films comme Soylent Green, Barabbas, 20 000 lieues sous les mers, etc. d'où l'étonnement, dans ma chronologie de visionnages, de découvrir a posteriori des films de ce genre. :)

    Sinon je pense que je fonctionne dans les grandes lignes comme toi, les aléas de scénario sont modulés par l'adhésion au reste. J'ai du mal à les laisser passer en revanche, c'est vrai... J'ai un côté rabat-joie parfois pénible je le reconnais hahaha, je travaille à adoucir ma carapace de temps en temps.
    Et tout à fait d'accord sur le duo entre les deux acteurs, une opposition fertile et dynamique. Quant à Lino dans le rôle principal dans une version française : carrément !

  • 866 De Nicolas - 13/02/2024, 10:04

    Source : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (1952)

    J'aime bien cette série B, la meilleure à mes yeux parmi les films noirs de Richard Fleischer de cette période (sachant que je n'ai pas vu Armored Car Robbery).

    Il est à la fois curieux et intéressant de voir Richard Fleischer investir le registre du film noir de série B au cours du premier temps de sa filmographie

    Cela me semble au contraire normal de voir un réalisateur apprenant son métier à Hollywood se faire la main sur de la série B et dans le genre en vogue du moment. C'est son premier film, Child of Divorce, sur un sujet rarement abordé à l'époque, qui apparaît comme une anomalie, et restera sans lendemain.

    L'énigme du Chicago Express, c'est le film qui permit à Fleischer de se faire remarquer par les gros producteurs (Howard Hughes adorait le film) et d'accéder aux plus gros budgets.

    le film est efficace, laconique dans ses effets mais habile dans les ressorts de mise en scène qu'il parvient malgré tout à déployer, tout en ménageant une tension constante et une remarquable absence de temps mort.

    Tu résumes bien ses qualités.

    (Les réserves, justifiées, que tu notes plus loin dans ta chronique me laissent penser, avec la lecture d'autres de tes billets, que tu es plus attentif aux incohérences scénaristiques que je ne le suis pour peu que le suspense et la facture visuelle du film me charment.
    Tant mieux : on ne pointera pas forcément les mêmes qualités et défauts des films dans nos chroniques.)

    Dans le rôle principal c'est Charles McGraw qui s'y colle, nerveux, plutôt réservé, mais assez convaincant avec ses faux airs de Kirk Douglas, collant parfaitement à la sécheresse absolue de l'ambiance.

    Il m'a paru très bien dans l'opposition de style avec la dame qu'il a la charge de protéger (sans que cette opposition tourne à la caricature ; mon souvenir est lointain mais je me rappelle que je trouvai que leurs rapports dévoilaient leurs psychologies avec justesse, économie).

    Si le film avait été français, j'imagine bien son rôle interprété par Lino Ventura...

  • 865 De Renaud - 11/02/2024, 21:26

    Source : Le Génie du mal (Compulsion), de Richard Fleischer (1959)

    Avis mitigé oui, mais de mon côté je comprends aussi sa très enviable réputation, c'est avant tout la forme qui m'a un peu rebuté... Et toujours intéressant de compléter la vision d'un cinéaste de la trempe de Fleischer !
    (Orson Welles ne laisse jamais indifférent haha)

  • 864 De Renaud - 11/02/2024, 21:06

    Source : Le Mur du son (The Sound Barrier), de David Lean (1952)

    Petite précision, au cas où pour que tu ne construises pas des attentes démentielles qui seraient vouées à être déçues, ce n'est pas un chef-d'œuvre haha. Mais l'approche est en effet intéressante, du moins j'ai trouvé. Quelle coïncidence en tous cas ! :D

    The Sound Barrier est un film qui détonne.
    Il ne saurait en être autrement !

    Totalement involontaire bien entendu...

    (Je compte parmi les exceptions ceux interprétés par Barbara Hershey et Claire Foy, respectivement dans L'étoffe des héros et First Man.)

    Je me souviens surtout de la seconde, et je garde comme toi le souvenir d'un sujet important. Par contre du côté du film de Philip Kaufman, j'ai fait un reset total...

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