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  • 836 De Renaud - 29/01/2024, 15:40

    Source : Tár, de Todd Field (2022)

    Et il y a tellement à gratter que je parie que des analyses à venir me feront reconsidérer certaines séquences en bien (et peut-être quelques autres en mal : c'est le jeu...)

    Complètement d'accord là-dessus, c'est d'ailleurs des discussions postérieures au visionnage qui m'ont poussé à valoriser certains points et à reconnaître d'autres potentielles limitations (même si je n'y ai pas été sensible). Je trouve que c'est un film qui mâture bien, si tant est qu'on ait un minimum apprécié.

    et je n'ai pas eu le sentiment de rater quoi que ce soit d'essentiel

    Oui, pareillement, il est resté pas mal de zones d'ombre de mon côté, certaines bien identifiées (des partis pris de mise en scène qui avancent très clairement avec leur voile obscur) et d'autres sur lesquelles j'ai peu de prises. Mais j'ai tellement adhéré à l’interprétation de Cate Blanchett dans ce film haha...

  • 835 De Nicolas - 29/01/2024, 11:51

    Source : Tár, de Todd Field (2022)

    Tous comptes faits, le film m'a plus plu que déplu... J'y perçois bien des maladresses (des mauvaise notes ) mais, comme tu le dis, ses qualités les compensent amplement.
    Et il y a tellement à gratter que je parie que des analyses à venir me feront reconsidérer certaines séquences en bien (et peut-être quelques autres en mal : c'est le jeu...)

    Enfin, être mal aimable n'est pas un défaut en soi ; ça peut même être le contraire. Cela dépend des cas.
    Ici, par exemple, l'aspect "un peu élitiste", hermétique", du film ne m'a pas du tout gêné. Il m'a apparu normal de ne pas tous comprendre étant donné la nature très spécialisé de ce milieu et le caractère particulier des personnages ; et je n'ai pas eu le sentiment de rater quoi que ce soit d'essentiel (comme les rapports de forces entre les personnages).
    Même quand Cate Blanchett parle en allemand (une langue qui m'est étrangère), j'ai l'impression de tout comprendre tant son langage non-verbal est expressif !

  • 834 De Nicolas - 29/01/2024, 10:57

    Source : Vorace (Ravenous), d'Antonia Bird (1999)

    La photo n'est pas formidable, je suis d'accord. Ce sont surtout les décors naturels et la musique qui portent l'esthétique du film.

    J'ai cherché ce qu'avait fait par ailleurs le chef opérateur, Anthony B. Richmond : des débuts en fanfare aux côtés de Nicholas Roeg (on lui doit la photo de Ne vous retournez pas) puis plus rien de notable (hormis le Candyman de Bernard Rose) ; allez comprendre...

    De Face et Priest, je n'ai vu que le premier, en salle. Je n'en garde pas de souvenir vivace si ce n'est que l'ancrage social des personnages, joués par un casting solide, leur donnait plus d'épaisseur qu'ils n'en auraient eu dans un polar lambda.

    PS : merci d'avoir indexé le billet dans le menu des chroniques !
    (Je n'ai pas trouvé la commande sur le moment ; je comptais m'y remettre plus tard...)

  • 831 De Renaud - 28/01/2024, 19:46

    Source : Vorace (Ravenous), d'Antonia Bird (1999)

    Ce billet m'évoque pas mal de souvenirs, j'avais vu ce film il y a une dizaine d'années et il ne m'avait pas laissé indifférent (au-delà du thème, le duo Carlyle / Pearce fonctionnait bien il me semble), je souscris à beaucoup de tes commentaires auxquels je rajouterais personnellement une dimension esthétique pas hyper folichonne, la photo m'a laissée en mémoire quelque chose de très commun.

    (Ah, Bone Tomahawk, petit plaisir personnel de série B ! Qui avait en plus lancé la carrière pas dégueu de de S. Craig Zahler...)

    Merci beaucoup d'avoir permis à ces émotions de ressurgir, et pour toutes ces infos sur le contexte de production que j'ignorais totalement. De quoi me rappeler à mes devoirs, n'ayant toujours pas vu Face et Priest. ;-)

  • 830 De Renaud - 27/01/2024, 22:29

    Source : Tár, de Todd Field (2022)

    Honnêtement je n'ai aucun mal à concevoir que ça puisse coincer, notamment du côté un peu programmatique en effet. Mais ça fait partie de ces films qui actionnement tellement de bons interrupteurs, en toute subjectivité, qui posent tellement de questions qui m’interpellent, que je ferme les yeux sur toutes les faiblesses sans aucun effort...

  • 829 De Nicolas - 27/01/2024, 21:11

    Source : Tár, de Todd Field (2022)

    Merci pour ce billet, Renaud.

    Ce film malaimable, je ne peux pas dire qu'il m'ait totalement séduit, mais sa richesse, sa singularité, étaient indéniables et diablement stimulantes !

    Le récit m'a parfois laissé dubitatif, certains personnages me paraissant trop fonctionnels, certaines péripéties un peu gratuites, ne faisant guère avancer l'ensemble. J'avais le sentiment que l'intrigue n'intéressait pas vraiment Todd Field et que toutes les scènes ne servaient qu'à nourrir le portrait de sa protagoniste.
    Mais on peut le comprendre : le personnage de Tár, taillé sur mesure pour Cate Blanchett qui l'habite formidablement, est complexe et fascinant.

  • 827 De Nicolas - 27/01/2024, 19:27

    Source : Quand on eut mangé le dernier chien, de Justine Niogret (2023)

    Je note également. Les décors polaires excitent toujours mon imagination !

    PS : je n'ai encore jamais lu Justine Niogret mais ça viendra car j'ai un de ses livres en attente, avec un couverture qui montre également un bateau mais sous d'autres teintes car ce vaisseau-là navigue "vers le pays rouge"...

  • 826 De Nicolas - 27/01/2024, 19:17

    Source : Rollerball, de Norman Jewison (1975)

    Merci pour ce billet (bis) !

    Je garde un bon souvenir de cette charge contre la société du spectacle, aux scènes d'action particulièrement efficaces.

    Le kitsch des accessoires se fait parfois sensible, certes, mais venant plutôt de scènes annexes, dans les demeures des riches oisifs qui se repaissent des jeux du cirque.

    Au bout du compte, je trouve que ce Rollerball a bien sa place dans ce petit âge d'or du cinéma de SF qui suivit 2001, l'odyssée de l'espace et précéda La guerre des étoiles.

  • 823 De Gilles - 24/01/2024, 15:54

    Source : Rollerball, de Norman Jewison (1975)

    Je n’ai pas vu ses autres films mais le peu de sa biographie que j’ai lu sur des billets hommage me laisse à penser que le bonhomme avait un côté engagé appréciable, ça m’a motivé…

  • 822 De Renaud - 24/01/2024, 09:59

    Source : Rollerball, de Norman Jewison (1975)

    Ooooh Rollerball ! Tu ravives des vieux souvenirs (qui demandent à être réactualisés) et tu m'apprends la disparition de Jewison... Même s'il ne tournait plus depuis 20 ans, c'était un cinéaste que j'aimais bien, capable de produire des films très diversifiés (de Rollerball à In the Heat of the Night ou encore F.I.S.T. pour les coups d'éclat, et de Bogus à Jesus Christ Superstar pour le versant moins reluisant, c'est dire).

    Merci pour ce billet, d'une brûlante actualité, et qui parvient à allier Maximus Decimus Meridius et Pythagore ! :D

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