promenade_blue.jpg, juin 2021

Le dernier album de Nick Waterhouse, c'est un peu mon moment groupie. Bon, on va pas se mentir (surtout quand on monologue avec soi-même), ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. La structure rythmique est toujours là, et solidement, tout comme la base mélodique, parfaite, extrêmement propre, un vrai fauteuil de velours. Waterhouse fait ce qu'il sait faire. S'il n'y a pas le désagréable effet "musique d'ascenseur rétro" que j'ai pu ressentir dès les premières écoutes de l'avant-dernier Never Twice (2016), les temps faibles se ressentent vigoureusement. Principalement quand il se laisse aller à des compos trop chargées en violons et en pianos grandiloquents (type Very Blue) ou dans des respirations un peu trop Jazz mou (type Proméne Bleu). Les morceaux en intro et en conclusion ne sont pas les plus pêchus, aussi, petite faute d'organisation à mes yeux. Je me rends compte que ce sont un peu les mêmes reproches que ceux pour son album précédent portant son nom, sorti en 2019.

Mais heureusement, les coups de fouet sont aussi fréquents. Classique dans le style Waterhouse avec "The Spanish Look", ou "Minor Time" un peu plus original avec "Fugitive Lover", et il arrive à faire groover des paroles comme "I'm from California and I don't mind" sur "B. Santa Ana, 1986"... Chapeau.

Extrait de l'album : The Spanish Look .

À écouter également : .Fugitive Lover, Minor Time, B. Santa Ana, 1986.

nick.jpg, juin 2021